PS3 : rumeurs et démentis

Depuis jeudi, une folle rumeur selon laquelle Sony interdirait les jeux d’occasion court partout sur le Net. Elle a été amplifiée à un point tel que Sony a dû monter au créneau pour démentir et ne pas voir son image détruite auprès des joueurs.



Tout est parti du site Gamesradar qui affirmait que des revendeurs avaient été contactés par Sony pour leur interdire la vente de jeux PS3 d’occasion. La rumeur portait aussi sur d’autres aspects comme l’achat par le joueur non pas d’un jeu, mais bien d’une licence qui n’aurait pas permis sa revente et n'aurait permis de ne le faire tourner que sur sa console.

Ces mesures de restrictions technologiques existant déjà et étant déjà employées par l’industrie musicale (DRM), confusion et conclusion hâtives étaient faciles à faire. Ce n’est pas la première fois que cette rumeur se fait entendre; celle parlant de l’impossibilité de lancer le jeu sur une autre console avait pointé son nez il y a six mois. Or, le prix de la PS3 et surtout celui des jeux, devant se situer au-dessus des 70 $, de même que les positions défendues par Sony au sein de la très extrémiste RIAA (interdiction de recopier un CD en MP3 mais racheter la musique, procès contre des enfants de 10 ans, etc.) ont jeté encore plus la confusion.

Quelques sites ont parlé de cette rumeur en émettant de sérieux doutes, d’autres n’ont pas voulu en parler avant confirmation, tandis que de nombreux autres l’ont colportée. Résultat : en l’espace d’une journée, Sony a eu très peur pour son image et sa PS3 qui essuie déjà pas mal de critiques venant de tous les bords. Voyant la colère commencer à monter auprès de la communauté des joueurs, elle a dû les rassurer et démentir tout en bloc.

D’autres rumeurs du même type vont apparaître à mesure que l’impatience autour de la sortie des nouvelles machines grandira. Celle-ci n’est pas la dernière; elle a fait énormément peur au géant japonais bien qu'elle aura contribué à faire parler de Sony une fois encore. Enfin, cela amène à la célèbre phrase de Pierre Lazareff (journaliste français) : une information plus un démenti, cela fait deux informations.