Le très populaire moteur de recherche Google a décidé de reconquérir le marché boursier pour ranimer les sociétés «point-com» qui ont peur d'y vivre un deuxième cauchemar. Il viserait une capitalisation de 16 milliards $US pour le premier semestre de 2004.
Depuis l'éclatement de la bulle spéculative d'Internet vers la fin de l'année 1999 et début 2000, plusieurs entreprises de la nouvelle économie ont dû fermer leurs portes suite à la dégringolade des titres boursiers technologiques et à la baisse des commandes de produits technologiques. Depuis ce temps, très peu d'entreprises risquent de se lancer dans le marché boursier.
Google, qui est le deuxième moteur de recherche au monde après
Yahoo!, fait donc preuve de sang froid pour inciter les autres entreprises technologiques à faire leur entrée en bourse.
Cette fois-ci, les règles seront plus strictes pour ceux qui désirent s'introduire en bourse et les spécialistes financiers ne croient pas qu'une telle chose puisse survenir de nouveau. Avant la dégringolade, des compagnies étaient introduites en bourse et atteignaient des sommets faramineux avant même d'avoir empoché leurs premiers dollars de bénéfice. Elles devront maintenant avoir un chiffre d'affaires annuel excédant les 100 millions $US, leurs dépenses ne devront pas être au-dessus d'une marge de 30 à 35% sur les revenus et elles devront avoir affiché un bilan positif durant trois trimestres consécutifs.
Google permet d'effectuer 200 millions de recherches par jour en 88 langues parmi les 3,3 milliards de pages indexées dans sa base de données.