En fin de semaine dernière se tenait à Paris le Mondial de Gaming. Cette coupe du monde des jeux vidéo a attiré de nombreux visiteurs passionnés par ce loisir. Cette année, plus de 750 joueurs professionnels provenant du monde entier étaient en compétition.
La plupart des équipes sont formées exclusivement de membres masculins. Cependant, les organisateurs avaient réservé une compétition de « Counter Strike » exclusivement à la gent féminine.
Outre l’exposition de nouveaux produits et les diverses conférences, le point culminant du salon était la finale de la cinquième édition de l’ESWC (
Electronic Sports World Cup). Les meilleurs joueurs du Brésil, de la France, de la Corée et de plusieurs autres pays se sont affrontés lors des finales de «
Counter Strike », «
Quake », «
Warcraft », «
Pro Evolution Soccer » et «
TrackMania Nations ».
Plusieurs considèrent cette activité comme étant un véritable sport, particulièrement dans les pays asiatiques où les joueurs professionnels sont de réelles vedettes financées par de généreux commanditaires et vivant exclusivement de cette activité. Si certains joueurs vedettes asiatiques peuvent gagner des millions de dollars, pour la plupart des équipes la seule rémunération provient des bourses attribuées aux gagnants. Ainsi, au salon de Paris, les membres de l’équipe polonaise « Pentagram » ayant remporté la finale sur l’équipe brésilienne « NoA » se sont partagé la somme de 40 000 $.
Plusieurs équipes ne comptent pas les heures passées à l’entraînement en vue de remporter les différents tournois régionaux et nationaux qui leur permettront d’accéder aux compétitions internationales tel le
World Cyber Games (WCG), qui s’est tenu à Montréal en 2006 et qui se déroulera dans la ville américaine de Seattle en septembre prochain, ou le
World Series of Video Games (WSVG) qui avait lieu en fin de semaine à Dallas.
L'ensemble de ces compétitions entre joueurs est connu également sous le terme « esport », un diminutif d'Electronic Sport. Des heures d’entraînement sont requises pour atteindre le niveau professionnel et pouvoir espérer gagner sa vie en jouant exclusivement à des jeux vidéo.
Si les jeux vidéo sont considérés comme un sport, peut-être assisterons-nous un jour à ce type de compétitions lors des Jeux olympiques !