Le grand happening médiatique qu'est le Electronic Entertainement Expo (E3) s'est terminé pour de bon avec son édition 2006.
Coup de théâtre : le Electronic Entertainment Expo (E3), ce rassemblement annuel de l'industrie des jeux vidéo attirant des milliers de professionnels du milieu, n'est plus. La Entertainment Software Association (ESA), présentatrice de cet événement depuis la fin des années 1990, devrait annoncer de manière officielle les raisons de cette tombée du rideau inattendue par le biais de son président, Doug Lowenstein.
Depuis plusieurs années, développeurs comme éditeurs ont dépensé des millions de dollars en publicité pour cette période de seulement quatre journées bien remplies. En retour, les compagnies ont fait l'objet d'une couverture médiatique énorme de l'industrie en général. Cependant, ces budgets astronomiques chatouillent le porte-monnaie des éditeurs depuis longtemps. C'est pourquoi ils désirent, à partir de maintenant, se concentrer sur des événements spécifiques à leur compagnie plutôt que sur un événement comme le E3, très partagé en produits.
Des sources auraient confirmé que, à la suite de la décision des plus grands exposants de se retirer du E3, les divers cadres supérieurs chez les éditeurs auraient ménagé des rencontres urgentes. Ceux-ci y auraient conclu que sans le support des plus grands éditeurs logiciels et manufacturiers, il n'y avait plus de raison de continuer cette tradition.
Un communiqué de presse officiel devrait être envoyé dès demain pour confirmer l'histoire. Pourtant, le site officiel du E3 indique toujours les dates officielles pour 2007, à savoir du 16 au 18 mai. Il est possible que la ESA crée un nouvel événement pour remplacer le E3 à la même période. La nouvelle choc alimente les rumeurs du retour d'expositions, par exemple le Spaceworld, qui était limité aux produits Nintendo.
Le E3 est l'hôte de plus de 70 000 visiteurs qui, vers la troisième semaine du mois de mai, s'entassent au Los Angeles Convention Center. Avec des centaines d'annonces importantes, des jeux présentés derrière des portes closes, des conférences en plus de surprises, il s'agit un véritable cauchemar pour la presse spécialisée en jeux vidéo. D'un autre côté, l'événement était aussi le plus suivi de l'année pour les mêmes facteurs, avec un Tokyo Game Show dans le rétroviseur, lui aussi sujet à une restructuration dès 2007.