À quelques semaines de l'ouverture des Jeux olympiques de Turin le 10 février prochain, tout le comité olympique et les organisateurs de ces jeux d'hiver 2006 sont sur le qui-vive pour sécuriser le système informatique mis en place pour l'occasion. Les pirates n'ont qu'à bien se tenir.
Plus imposant que pour les jeux d'Athènes en 2004, le dispositif informatique de ces JO d'hiver est peut-être le plus sécurisé. Face à une montée toujours plus grande des attaques en tout genre, le comité a voulu une informatique sûre et impénétrable. Pour limiter les risques, toute une série de mesures a été mise en place.
Ainsi, les identités seront comptabilisées, triées, organisées et centralisées. L'accès au service informatique se trouvera sous haute surveillance; des comptes personnalisés seront attribués, par exemple, ce qui permettra de gérer plus convenablement l'accès aux serveurs et applications. Enfin, un monitoring avancé, des mesures de protections accrues et un secret sur la localisation des sites informatiques viennent s'ajouter pour plus de sécurité.
C'est donc une informatique sous le signe de la sécurité qui sera utilisée pour ce grand rassemblement sportif. De ce système dépendent beaucoup de chose; cela va de l'assignation des chambres d'hôtels jusqu'au stockage des résultats de chaque compétition. On comprend donc aisément qu'un pirate mal intentionné ne soit pas le bienvenu.