La pollution est un phénomène inquiétant pour l’homme. Déjà, elle envahit en outre les villes, les forêts, les plans d’eau, les cultures et elle menace un tas d’écosystèmes. Mais qu’en est-il de l’humain ; le corps est-il tout aussi souillé par les polluants ?
On ne s’est jamais vraiment attardé à la question ; les prélèvements se sont surtout effectués à l’air, à la terre et à l’eau. Dernièrement, des scientifiques se sont attardés au corps humain. Grâce à un processus appelé contrôle biologique, l’urine, le sang et le lait maternel peuvent être testés afin de trouver le nombre de polluants résidant dans le corps. Les résultats sont assez stupéfiants. PCB et DDT (des pesticides interdits depuis des décennies), mercure, plomb, ignifugeants, et autres produits chimiques. Une des personnes testées présentait les traces de 84 toxines. Les femmes de San Francisco ont 10 fois plus d’ignifugeants dans leur poitrine que celles d’Europe ou du Japon. 2500 volontaires testés au début de l’année par un organisme de contrôle et de prévention des maladies se sont vus signaler la présence de mercure, d’uranium, et d’un produit métabolisé de la nicotine
Aucun lien ne peut être fait entre la présence de tant de toxines, en plus ou moins grandes quantités, avec les maladies qu’une personne peut développer. De plus, si on considère la population américaine, celle-ci est tout de même plus en santé et vit plus longtemps qu’auparavant. Certains trouvent que ces tests feront plus peur qu’autre chose. D’autres disent qu’il est important d’en être informé, même si on ne peut y faire grand-chose, la plupart des polluants se retrouvant partout dans l’environnement. Au mieux, les humains peuvent contrôler ce qu’ils ingèrent comme nourriture afin d’en éviter le plus possible.