Tandis que d’autres se pratiquent à tirer sur des cibles, la Corée du Nord entraînerait secrètement des hackers au cyberterrorisme, selon les Américains et les Sud-Coréens.
Depuis 2000, l’enseignement de l’informatique est obligatoire. On peut dire que la Corée du Nord a des aptitudes poussées en informatique puisqu’ils ont gagné en 1998 et 1999 le FOST, une compétition d’échecs par ordinateur organisée par le Japon. Selon un chercheur d’Anhlab, Jung Kwang-jin, il faut les mêmes aptitudes informatiques de base pour concevoir des virus informatiques, des missiles ou des bombes nucléaires.
En mai, le général qui commande le Département sud-coréen de sécurité de la défense, Song Young-geun, a averti les autorités de Séoul, sans apporter de preuves, que la Corée du Nord lâchait dans la nature une centaine de hackers chaque année. L’an passé, à une commission parlementaire américaine, c’est Richard Clarke le conseiller en technologies pour la Maison Blanche qui affirmait aussi que la Corée du Nord et d’autres pays entraînaient des hackers.
Il ne serait pas surprenant que ce pays tente simplement de renforcer la sécurité de son pays puisqu’en janvier dernier, la Corée du Nord a été paralysée pendant plusieurs heures suite à l’attaque du virus SQL-Slammer.