Une récente découverte démontre que le stress éprouvé par les futures mères peut modifier le développement normal du cerveau de son enfant. De plus, les chercheurs ayant mené l’étude auraient observé des différences évidentes selon le sexe de l’enfant.
Lors d’une expérience impliquant des rats, Katharina Braun et son équipe de chercheurs ont découvert que le stress subi par une femelle enceinte avait des répercussions sur la structure des parties du cerveau impliquant le développement émotionnel du bébé. Ces changements seraient d’ailleurs variables selon le sexe de l’enfant, ce qui confirmerait des études effectuées auparavant auprès d’humains.
Ainsi, le stress affecterait le cortex préfrontal chez les hommes tandis qu’il altère plutôt l’hippocampe chez les femmes. Des sous-développements de ces régions cérébrales entraînent respectivement une hyperactivité et une dépression. Or, il est démontré que les femmes souffrent plus souvent que les hommes de dépression alors que les hommes sont plus fréquemment sujets à l’hyperactivité.
Par ailleurs, le cerveau des nouveau-nés reste très sensible pendant une certaine période de temps, des événements divers tels qu’une séparation ou des stimuli douloureux pouvant provoquer des changements considérables dans les régions nommées ci-dessus, entraînant d’autres problèmes sociaux ou émotionnels. D’ailleurs, une interrogation qui reste en suspens est la durée de cette période où le cerveau est si flexible.
Désormais lorsque quelqu’un vous associera à l’un de ces maux, vous pourrez lui répliquer que votre mère était stressée.