OpenOffice séduit l'administration française

L’État veut faire des économies, alors pourquoi ne pas en faire au niveau des licences. OpenOffice.org, dont la version 2.0 est sortie il y a peu, risque d’intéresser fortement les administrations toujours à l’écoute quand il s’agit de réaliser des économies. Et la France semble avoir déjà emboîté le pas.



Parmi les pionniers dans l’hexagone de l’Europe, c’est la gendarmerie et ses 70 000 postes utilisateurs qui a optée pour la suite bureautique libre. Une demi-journée de formation sur l’utilisation de la suite, personnalisée selon leurs besoins par une société de services dans le domaine des logiciels libres (SSLL), et ces nouveaux adeptes ont pu utiliser efficacement la suite concurrente de Microsoft. L’expérience aux résultats concluants a fait des émules et les douaniers ont choisi cette solution, ainsi que l’administration pénitentiaire. Le Ministère de l’intérieur et de l’équipement se penche encore sur la question. C’est aussi le cas de Paris par exemple, dont les administrations hésitent depuis déjà pas mal de temps.

Microsoft reste tout de même encore le principal fournisseur avec sa suite Office. La force commerciale du géant du logiciel contribue toujours à son monopole. Toutefois, les licences étant chères et les caisses de l’État en mauvaise santé, ce monopole risque d’être remis en question.

L’avenir nous dira si d’autres administrations de par le monde opteront pour des solutions libres, même si ces dernières ont des coûts cachés comme la maintenance et la formation des utilisateurs. Il est aussi difficile de déloger Microsoft, bien implanté depuis déjà plusieurs années.