Le Lézard

Test de l'imprimante-scanneur Kodak Easyshare 5300


Une imprimante à jet d’encre qui utilise jusqu’à 50% d’encre en moins? Voyons donc! Des compagnies comme Epson doivent fonder leur fortune sur leurs imprimantes qui consomment l’encre par litres et vendent leurs cartouches à un prix exorbitant sous prétexte qu’elles contiennent une puce (alors que cette dernière coûte presque rien à produire). Sauf qu’après une bonne semaine et demi d’essais, cette Kodak a tenu toutes ses promesses.



Présentation

Toute de blanc vêtue, avec quelques touches de gris métal et un écran LCD surplombant le tout, la Kodak 5300 ne peut pas se targuer d’être compacte puisque ses dimensions et son poids la classent d’emblée parmi les gros modèles. En façade on retrouve les désormais classiques lecteurs de cartes flash, SD…. ainsi que deux ports USB. Le chargement des différents types de papier se fait en façade, ce qui n’est pas le plus pratique vu la capacité de feuilles qu'elle accepte, quantité plus réduite que la concurrence. Ce type de chargement limite toutefois les intrusions de poussière. Comme c'est souvent le cas avec les imprimantes, le câble USB n’est pas livré. Il faudra donc débourser 8 $ (chez Wal-Mart) à 30 $ (Future Shop, Best Buy…) supplémentaires pour pouvoir profiter de son acquisition.
À noter que la façade du pavé des fonctions est livrée en français et en anglais. Nous avons également apprécié l’écran LCD, qui est bien pratique pour réaliser des photocopies sans avoir à allumer l’ordinateur.



Consommation - Utilisation

Avant tout, comme sur les autres modèles, il faudra cocher l’option « document noir et blanc » dans les options pour ne pas imprimer de document texte en utilisant la cartouche de couleurs.
En deux semaines, nous avons imprimé environ une centaine de documents et des photos sans changer les cartouches. Le coût de revient de l’encre ravira donc tous ceux qui en ont assez de racheter régulièrement des cartouches à des tarifs dispendieux. La cartouche couleur se vide assez vite naturellement face à celle remplie de noir, mais elle a une durée de vie bien supérieure aux modèles concurrents.

La qualité est quant à elle au rendez-vous. Il faudra cependant passer obligatoirement par les options de calibrage pour ne pas avoir de mauvaises surprises comme des portraits dont le bas peut être coupé. Les photocopies de documents sont difficiles à distinguer de l’original. En impression photo, la qualité dépendra comme d’habitude du type de papier utilisé, mais la teinte est légèrement plus pâle par rapport à l’original sans correction. Il faudra passer par le logiciel AIO Home Center ou Easy Share (livrés avec l'appareil) qui permettra un excellent paramétrage des couleurs dans les fonctions avancées. Par contre, tout est tellement automatisé (l’imprimante gérant presque tous les paramètres automatiquement) que peu d’ajustements peuvent être effectués manuellement. Si monsieur tout le monde sera heureux de la simplicité d’utilisation, celui qui aime jouer avec les paramètres se sentira légèrement frustré.

Les logiciels fournis remplissent très bien leur office, mais ils sont quand même un peu gourmands en ressources systèmes. L'imprimante est utilisable sur un ordinateur équipé de 256 Mo de mémoire, mais un minimum de 512 est recommandé pour en profiter pleinement et avec rapidité.



Il lui manque peu de choses

C’est vrai qu’il ne lui manque pas grand-chose, mais ce qui manque est parfois incompréhensible pour une machine à 230 $. Par exemple, l'impression recto verso. Si cette fonction est souvent disponible sur les modèles de la concurrence, il faut s’orienter vers la 5500 pour disposer d’un accessoire permettant d’utiliser cette fonction. Pour des copies recto verso, il faudra procéder à l’ancienne en mettant la feuille manuellement dans le compartiment papier. Imprimer sur un CD ou DVD n’est pas prévu non plus, mais ce problème peut être contourné avec les étiquettes CD à imprimer.
D'autre part, pour une imprimante si peu gourmande en encre, nous aurions apprécié que la cartouche couleur ne soit pas tout en une, mais qu'elle comporte plusieurs cartouches séparées. Heureusement, la cartouche couleur à 18 $ rattrape cet inconvénient par son prix (12$ pour la cartouche d’encre noir).

Et le scanneur?

Bien sûr, ces imprimantes EasyShare ne font pas l’impasse sur le scanneur. De ce côté, rien à redire. Il fait très bien le travail et permet de numériser jusqu’en 1200 dpi.

Trois modèles d’imprimantes EasyShare sont disponibles : la 5100 de base à 129 $, la 5300 à 230 $ avec des fonctions et options plus évoluées comme son écran LCD qui est très pratique quand l’ordinateur est éteint, et enfin, la 5500 qui fait aussi fax et recto-verso; tout ce que doit offrir un produit de ce prix, la gourmandise d’encre en moins.

Au final, Kodak a bien réussi son pari de proposer une imprimante à jet d’encre économique et de grande qualité. Les défauts que nous lui trouvons sont plus des manques qui ne nuisent en rien à la haute facture du produit. À noter que cette imprimante est disponible en exclusivité pour l’instant seulement chez Bureau en Gros. La 5100 sortira sur le marché en novembre chez quelques autres revendeurs, mais les trois modèles seront disponibles dans toutes les enseignes du Canada pour 2008.

Publié le 24/10/2007 à 15h00 par Alexis Le Marec




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