L’emphysème est un mal courant chez les fumeurs, tout comme diverses maladies attaquant leurs poumons. L’inflammation alors causée par la fumée de cigarette inhalée est irréversible, voire mortelle. Une équipe de chercheurs américains aurait trouvé un nouveau médicament qui réduirait la destruction des alvéoles pulmonaires chez les souris.
Le processus par lequel un poumons est attaqué et endommagé peut se résumer en quelques mots. Le poumon est irrité par la fumée de cigarette, ce qui provoque dans l’organe une réponse du système immunitaire. Or, les globules blancs sécrétés ne savent pas comment s’attaquer aux produits toxiques du tabac et vont alors sécréter des agents endommageant plutôt les alvéoles. Cela provoque la destruction et le durcissement des tissus pulmonaires. Les chercheurs tentent depuis longtemps de trouver un médicament qui empêcherait cette sécrétion. Des médicaments à prise orale qui réduisaient celle-ci de 74% chez des souris ont été découverts.
L’équipe de chercheurs californienne dirigée par Philip Pemberton a présenté au 13e Congrès de la Société européenne de pneumologie les résultats de l’essai sur des souris d’un nouveau produit. Grâce au GM6001, dont l’administration se fait par inhalation, la sécrétion des enzymes destructrices a été réduite de 96% avec des doses cent fois plus faibles. Cette procédure diminue les effets secondaires tout en localisant l’action aux tissus pulmonaires.
Les résultats sur les souris, qui présentent les mêmes maladies pulmonaires que l’humain lorsqu’elles sont mises en contact avec la fumée de cigarette, sont concluants. Les espoirs sont donc permis puisque les recherches ont démontré qu’on pouvait utiliser des doses plus faibles que les injections et produits oraux. De telles doses pourraient favoriser le développement d’un traitement pour les fumeurs humains.