Aux États-Unis, le Vidéo sur demande (
VOD: Video on demand) est très populaire et a permis à plusieurs entreprises de câblodistribution de freiner l'engouement des consommateurs vers les concurrents de télédistribution par satellite.
Rogers Cable et
Vidéotron s'apprêtent à donner leur touche finale pour offrir ce service aux abonnés canadiens.
D'ici 4 mois, ce sont 1000 abonnés à la télévision numérique de
Rogers du centre-ville de Toronto qui pourront mettre à l'essai ce service et sa disponibilité atteindra 90% de son territoire en 2003.
Vidéotron, qui obtiendra sa licence sous peu, prévoit quant à lui mener ces mêmes essais auprès de clients de la rive-sud de Montréal et commercialiser le service au grand public dès l'automne 2002.
Cogeco Câble n'a rien dévoilé pour le moment mais semble également prêt à l'offrir prochainement.
Le service de vidéo sur demande permet aux abonnés de commander des films ou événements à toute heure de la journée et de pouvoir l'écouter à sa guise. Une fois le titre commandé, il vous est disponible durant 24 heures et vous pouvez l'arrêter, l'avancer, le reculer ou tout simplement l'écouter à nouveau. Voilà un avantage par rapport aux services de télé à la carte où vous devez attendre l'heure de diffusion du film et où vous n'êtes pas en mesure de le mettre sur pause pour répondre au téléphone ou lorsque de la visite inattendue se pointe.
Son coût devrait se situer à 5$ par titre et offrira des films, des concerts, des documentaires ainsi que des téléséries. Jusqu'à maintenant, une entente a été conclue auprès de
Alliance Atlantis Motion Picture Distribution, une société représentant d'importants studios américains tels que Miramax, New Line et Artisan Films. D'autres studios viendront s'ajouter à la liste en cours de route.
Les deux entreprises utilisent le terminal numérique de communications au foyer de
Scientific Atlanta qui permet des communications bi-directionnelles et haute-vitesse à travers un réseau hybride (coaxial et fibre-optique). Les premières expériences américaines démontrent que ce service permet de réduire le taux de débranchement à la télévision numérique de 50%. C'est déjà un très bon chiffre pour faire face à la féroce concurrence de la télédistribution par satellite.