Ce composant qu'on peut installer dans notre
Playstation 2 permet de pouvoir utiliser des jeux qui ne sont pas nécessairement destinés à notre région. Le gouvernement australien, par son agence de protection des consommateurs, s'oppose à ce principe de discrimination territoriale.
Par exemple, un marché comme l'Australie où le coût des jeux est extrêmement cher, ne peuvent pas se procurer du matériel importé à moindre coût puisque celui-ci ne fonctionnera qu'avec un appareil destiné à la même région.
Sony et ses consorts de l'industrie ont d'abord institué le système
RPC (Reginal Playback Control) pour les films DVD qui divise notre planète en 4 grandes régions. L'Amérique du Nord se retrouve dans la zone 1 et l'Australie dans la zone 4. Un film destiné au Canada ou États-Unis ne peut donc pas être lu sur un appareil destiné au marché australien et vice-versa.
Avec la sortie de sa console
Playstation 2, Sony a donc implanté le même système pour limiter les fonctionnalités de certains jeux à certaines régions et également contrôler les prix de ventes. Ce que le gouvernement australien conclu donc c'est que les consommateurs de son pays sont forcés d'acheter un logiciel à un prix supérieur qui la plupart du temps contient beaucoup moins de fonctionnalité que celui d'une autre région.
Ce même gouvernement est donc en train d'intervenir dans un procès impliquant
Sony contre un installateur de ces fameuses «chips», la multinationale tentant de créer une jurisprudence qui pourrait s'appliquer dans de futures poursuites.