Le Lézard

Test de Vampire Rains : fuyez-le comme la peste !


Il est disponible depuis quelque peu, mais plusieurs joueurs nous demandent ce que vaut Vampire Rains. Nous n'aurons qu'une réponse : fuyez ce jeu! Autopsie d'un titre complètement raté.





Le monde des vampires reste une valeur sûre pour attirer le regard du public à chaque coup. Ajoutez-y une idée origininale, implémentez complètement l'aspect infiltration de Splinter Cell et l'on croit tenir une idée de jeu qui tient la route. Sauf qu'après le concept de jeu, la réalisation doit suivre. Et là, c'est le drame.

La moitié de la planète est devenue vampire, des unités spéciales sont donc chargées de les exterminer. Bien entendu, vous faites partie d'une de ces unités et votre mission consiste à infiltrer les endroits tenus par les vampires, sans se faire repérer, et à remplir les objectifs assignés. Premier problème, les vampires sont dotés de pouvoirs trop puissants et le héros a vite fait de mourir, même après avoir vidé un chargeur. Le jeu se transforme donc rapidement en un « évite-les tous » et consiste en permanence à trouver son chemin dans un labyrinthe de rues illogiques afin de renforcer la durée de vie. Comme le gameplay est intégralement mal copié sur Splinter Cell, au moins on n’est pas dérouté quant aux mouvements du héros puisque ce sont exactement les mêmes. Bien sûr, quelques confrontations sont inévitables, mais le reste du temps il faudra échapper aux champs de vision des vampires (une dizaine de mètres en devant) et se perdre dans les dédales de rues. La progression est soporifique à souhait et incite surtout à lâcher la manette.



Si au moins la réalisation pouvait aider... ce n'est absolument pas le cas. Techniquement, au niveau d'un jeu graphiquement pauvre sur PS2, Vampire Rains obtient la palme du jeu le plus laid de la 360. Sans parler des vampires vêtus et se déplaçant comme les zombies de Resident Evil. Si cette idée peut faire peur sur papier, elle devient ridicule une fois transposée et tranche littéralement avec l'aplomb et l'extrême rapidité dont ils font preuve lors de leurs attaques. Le héros, habillé exactement comme Sam Fisher, possède en plus le superpouvoir du balai dans la foufoune. S'en suit une animation risible qui touche tous les protagonistes du jeu, et en plus l'animation des vampires lors des attaques est juste extrêmement saccadée.
La maniabilité fait le minimum syndical, mais devient vite rébarbative avec cette jouabilité d'un autre âge. Quant à la durée de vie, il faut vraiment être isolé et n'avoir que ce jeu pour vouloir le finir. Et bien que Vampire Rains soit jouable sur la Xbox Live, outre la non-présence de francophones, les rares parties sont rébarbatives à souhait. En prenant un snipe et en s'installent sur les toits, il est facile de gagner à tous les coups. Une des deux équipes en présence (parfois les deux) joue donc toujours à ce jeu. En fait, là encore nous avons affaire à du plagiat puisque l'on retrouve le très mauvais mode en ligne de Saints Row.



Au final, Vampire Rains est à fuir absolument, ridicule sur tous les plans. Ce jeu est totalement insipide, mais attire tout de même plusieurs gamers puisque l'on en parle beaucoup en raison de son thème éculé. Même gratuit il reste trop cher.

Note : 1 sur 10

Publié le 10/08/2007 à 10h09 par Alexis Le Marec



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