Au Japon, la réalité rejoint la science fiction en matière de robotique. Le ministère japonais de l'économie est en train d'élaborer des directives de sécurité qui devraient régir la construction des robots de seconde génération.
Ces règles devraient d'ailleurs permettre de garantir la sécurité des utilisateurs. Par exemple, les constructeurs de robot devront installer un nombre suffisant de capteurs pour que les robots ne puissent jamais entrer en collision avec des personnes. Par ailleurs, des matériaux légers et tendres devront également être utilisés afin d'éviter toute blessure éventuelle. Enfin, des interrupteurs d'urgence doivent être facilement accessibles afin de parer à toute éventualité. Dans l'industrie automobile, par exemple, l'utilisation des robots n'est pas nouvelle. Les nouveaux règlements touchent plus particulèrement ces robots puisqu'ils travaillent en constante interaction avec les humains.
Assistance médicale
De plus, le Japon subit présentement une pénurie de personnel médical et la situation ne fait qu'empirer. La population est l'une des plus vieillissantes de la planète et le pays commence à avoir de sérieux problèmes au niveau de la main d'œuvre médicale pour assister les personnes âgées. On souhaite que les robots de deuxième génération seront très utile dans ce domaine. C'est, en partie, pour cette raison que des règles précises de sécurité doivent être édictées.
Asimov le devin
Ces nouvelles règles et l'utilisation qui sera faite de ces robots rejoignent les principes édictés par le romancier de science fiction Isaac Asimov qui, dès le milieu du vingtième siècle, mettait noir sur blanc dans ses écrits, la future loi des robots : « Un robot ne peut faire de mal à un être humain ni, restant passif, laisser un être humain exposé à un danger. »
Rien de bien étonnant, puisque Asimov décrivait la science fiction comme « La branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie. »