Il n’y a pas que Microsoft qui s’engage à des mises en demeure pour faire fermer des sites ressemblants à son nom comme MikeRowSoft.com. Un éditeur de livre français décide lui aussi d’embarquer dans ce jeu pour attaquer un site québécois en réclamant l’exclusivité du mot commun « Manuscrit ».
Le propriétaire de l’éditeur littéraire en ligne de France Manuscrit.com, Nicolas Philippe, a contacté à deux reprises le propriétaire du site Manuscritdepot.com pour l’aviser de cesser d’utiliser le mot manuscrit dans l’adresse du site web de la maison d’édition québécoise en ligne. L’éditeur français estime que Manuscritdepot porte à confusion avec le site de son entreprise et qu’il avait déposé la marque « manuscrit.com » en 2000. De plus, les deux sites offrent un service semblable de maison d’édition en ligne.
Selon un journaliste de Radio-Canada, Bruno Guglielminetti, on arrive à trouver plus de 5740 pages Web qui possèdent le mot «manuscrit» dans leur adresse Web. Parmi eux, les sites Manuscrit.skynetblogs.be, Manuscrit.joueb.com et Manuscritdesames.com. Ce sont des sites qui, à première vue, n'ont pas reçu de mise en demeure de la part de « Manuscrit.com ».
Pour un nouvel auteur, il est difficile de trouver une maison d’édition et de faire publier une oeuvre. Alors, après plusieurs échecs, l’auteur abandonne et change de vocation. On estime à 90% le pourcentage de refus. Après une étude approfondie de plus d'une soixantaine d'expériences similaires en différents pays, les promoteurs, Serge André Guay et Renée Fournier, optent en 2003 pour l'application la plus large du concept avec le projet
Manuscrit Dépôt. C’est une maison d’édition québécoise qui s’engage à publier tous les manuscrits déposés par les nouveaux auteurs.