Un groupe de scientifiques de l’université japonaise Okayama aurait découvert que des souris, exposées à des produits chimiques provoquant le cancer, verraient les risques de dommages organiques réduits de 85 % si elles s’alimentaient en bière sans alcool plutôt qu’en eau.
Le monde médical était déjà au courant que la viande cuite ainsi que le poisson contenaient des produits chimiques pouvant entraîner des dommages à l’ADN et ainsi causer le cancer. Le chercheur Sakae Arimoto-Kobayashi pense qu’il existe dans la bière blonde allemande et dans la bière de malt un ingrédient non encore identifié qui empêcherait les amines hétérocycliques (nom donné aux produits chimiques) de porter préjudice à l’ADN des organes. Les études se poursuivent afin de voir si on ne pourrait pas augmenter la teneur de cet ingrédient dans les boissons ou même en ajouter dans les aliments.
Ces résultats portent à controverse lorsque l’on sait que la consommation excessive d’alcool serait la cause de près de 6 % des cancers dans les pays occidentaux, mais qu’une consommation modérée réduit les risques de maladie du cœur. De plus, puisque les souris ont bu de la bière sans alcool, l’étude ne montre pas encore si une consommation modérée de bière normale a des avantages anticancérigènes.