Selon le journal
National Post, citant un document secret du
Service canadien de renseignements et de sécurité (SCRS/CSIS), de nombreaux étudiants et scientifiques chinois séjournant au Canada seraient responsables d'espionage à la Défense nationale ainsi que dans le milieu technologique canadien en général.
Les informations collectées seraient transmises aux services secrets chinois. Il semblerait, d'après ce document, que la Chine soit très active dans l'acquisition de technologie canadienne.
L'information serait utilisée à des fins militaires et pour améliorer l'importance économique de la Chine. Selon le rapport annuel pour le parlement du SCRS, ces transferts d'informations mettent à risque la sécurité nationale du pays. D'après ce même rapport, « certains gouvernements étrangers demandent à leurs ministères, sociétés d'états et à leurs services d'informations de s'engager dans un espionnage économique à l'encontre du Canada. »
Il y a neuf an, en 1996, deux agents d'origine russe avaient étés expulsés du pays suite à certaines allégations semblables. On se rappellera également d'un des moments les plus importants de la Guerre Froide au Canada, alors qu'un employé de l'ambassade soviétique à Ottawa avait contacté la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour dévoiler un réseau d'espionnage russe au Canada. «
L'affaire Gouzenko » avait mené à la création d'une commission royale d'enquête, puis à l'arrestation de scientifiques éminents et de plusieurs personnages importants au Canada.
Alors que le premier ministre Paul Martin prépare un voyage officiel en Asie, qui s'arrêtera notamment à Hong Kong et Pékin, l'ambassade chinoise à Ottawa, par l'entremise d'un porte-parole, a catégoriquement nié toute activité d'espionnage perpétrée par la Chine au Canada.
Le Canada n'est pas le seul pays à avoir accusé Pékin d'espionnage. Les États-Unis d'Amérique avait statué en 1999 que la Chine avait obtenu certaines informations critiques grâce à l'espionnage.