Marilyn Hall Patel, une juge fédérale de San Francisco, semble clémente envers Napster puisqu’elle lui a accordé la possibilité d’avoir accès à des documents pouvant l’aider à prouver que les maisons de disques, qui l’avait précédemment attaquée, l’ont fait pour avoir le monopole dans le domaine de la circulation de fichiers musicaux sur Internet.
En effet, le site d’échange de fichiers musicaux qui, après de longues procédures judiciaires, avait été contraint de fermer, semblent rebondir en accusant de monopole les sociétés
Warner,
BMG,
Universal et
Sony. Ces sociétés auraient fait, selon Napster, une alliance secrète dont le but aurait été de faire basculer Napster pour de ne pas avoir de gros concurrent à la création de leurs propres sites de vente de morceaux musicaux.
"Ces alliances sentent mauvais […] Si les allégations de Napster sont correctes, les maisons de disques essaient d'obtenir un quasi-monopole du marché de la distribution numérique", a déclaré la juge fédérale.
Une enquête anti-trust est déjà demandée. Napster réclame, pour lui et pour les autres logiciels de partage, le droit de diffuser de la musique au même titre qu’une radio.