PORF33 : Quelles sont les raisons qui ont poussé Quebecor Media, à travers sa filiale TVA Publications, à fermer le mensuel?
Fabienne Papin : Nous avions appris que G-I subissait une baisse de lectorat depuis quelques temps... mais nous n'avions jamais cru que notre magazine allait fermer ses portes, de manière si hâtive et inatendue! Apparemment Guide Internet n'était plus rentable pour Quebecor. Nous avions moins de publicités dans le magazine, entre autres...
PORF33 : Quelle sera la dernière édition du magazine?
Fabienne Papin : Aussi surprenant que cela puisse paraître, notre dernière édition aura été celle de mai 2003. La compagnie n'a pas jugé bon de publier un «numéro d'adieu», semble-t-il. Au moins nous avons la satisfaction d'avoir publié un dernier numéro de grande qualité.
PORF33 : Comment les lecteurs seront-ils avisés de cette triste nouvelle? D'après vous comment réagiront-ils à l'annonce de la fermeture du magazine?
Fabienne Papin : Je crois que les lecteurs seront déçus par cette annonce. Plusieurs de nos lecteurs étaient avec nous depuis le début, et ils appréciaient la qualité de notre produit. Tout comme l'équipe de la rédaction, nos lecteurs seront attristés par cette nouvelle. Nous adorions notre travail, et je crois que nos lecteurs avaient le même attachement envers celui-ci. J'ai écrit un petit message qui devrait être publié sur le site dès demain, avisant les lecteurs de la fermeture du magazine. J'imagine que TVA Publications jugera bon d'aviser les lecteurs par courrier. Pour ce qui est des remboursements à faire à ceux qui avaient déjà payé pour les mois à venir, j'ignore comme cela se déroulera.
PORF33 : Comment l'équipe du magazine réagit-elle à l'annonce?
Fabienne Papin : Quel choc! c'est la meilleur expression pour décrire la situation. En plus des journalistes-pigistes, nous sommes trois journalistes qui se retrouvent sans emploi : Jean-Philippe Lepage, Stéfanie Beauregard ainsi que moi-même. J'aimerais souligner l'excellent travail que mes collègues ont fait depuis sept ans. Pour ce qui est de l'avenir, et bien nous ignorons encore ce que nous feront après le vendredi le 2 mai.
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