Scott Silverman, le patron de VeriChip, une entreprise américaine qui propose des puces RFID, vient de suggérer sur la chaîne américaine de télévision Fox News de marquer les étrangers travaillant aux États-Unis. Fiction?
VeriChip offre depuis plusieurs années des applications RFID diverses et variées. De la médecine à la sécurité, les petits marqueurs permettent de suivre les objets ou les personnes à distance, mais la dernière proposition en date de Scott Silverman fait froid dans le dos. Tout dernièrement, sur la très conservatrice chaîne de télévision Fox News, il déclarait que les puces RFID pourraient être utilisées pour enregistrer les étrangers qui travaillent aux États-Unis et pour vérifier leur identité quand ils passent la frontière.
Contrôle des travailleurs
Scott Silverman déclarait à cette occasion qu'il avait de très bons contacts à Washington et que l'administration avait besoin de savoir "qui est dans le pays et pourquoi ils sont là". Rien n'est encore décidé et l'on peut penser que pour l'heure le discours de Scott Silverman à la télévision n'est qu'un coup de publicité provocateur. Sauf que Tommy Thompson, l'ancien responsable du Homeland Security, est aujourd'hui membre du comité de direction de VeriChip.
Problème de coût
Cependant, selon le cabinet de consultant IDC, le RFID effraie beaucoup de monde, mais n'est pas actuellement complètement opérationnel pour des applications de vérification de l'identité. Il coûte trop cher et souvent ne fonctionne pas correctement.
Support des politique
Mais déjà les politiques s'empressent à préparer l'arrivée de cette technologie implantée sur les êtres humains. Alvaro Uribe, le président colombien, plaide pour que le RFID soit implanté sur les migrants colombiens qui font leur demande d'entrée aux États-Unis.