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Mission: Impossible III de Tom Cruise sera le tout premier film de la Paramount Home Entertainment à être offert simultanément dans les trois formats de DVD concurrents, soit le HD DVD, le DVD Blu-Ray et le classique DVD.
Dès le 30 octobre aux États-Unis et le 3 novembre en France, les amateurs de ce film d'espionnage auront l'embarras du choix devant les tablettes. La Paramount, qui distribue le long métrage, ne veut pas avoir à choisir entre les différents formats propriétaires de Toshiba et Sony pour éditer son catalogue, imitant ainsi la Warner Bros et New Line Entertainment qui ne voient pas d'inconvénients à cette double adoption. Les trois versions auront chacune leurs avantages et leurs désavantages, notamment l'absence du son français Dolby 5.1 et des sous-titres français pour le DVD classique, et la présence d'un commentaire vidéo (une discussion entre le réalisateur du film J.J Abrams et de l'acteur principal) lors de la lecture des HD DVD et Blu-Ray. Plus de détails sur les spécifications de chacun sont disponibles sur
cette fiche.
On observe le même phénomène de sortie multi-formats dans le monde de la télé avec la compagnie HBO. En effet, la série américaine
The Sopranos sera la première série télé à être offerte en coffrets HD DVD et DVD classiques dès le 7 novembre; une version Blu-Ray est prévue pour 2007. Évidemment, les tout nouveaux formats ont des prix conséquents avec leurs qualités : le format HD DVD de la première moitié de la sixième saison (12 épisodes) coûtera 30 % plus cher que son ancêtre.
Pendant ce temps, Toshiba et Sony travaillent fort pour convaincre les distributeurs de n'utiliser qu'un seul de leurs formats respectifs. Déjà, les studios Disney affichent une préférence pour le Blu-Ray de Sony. Il semble donc que ce seront les consommateurs qui décideront ou peut-être même les points de vente qui n'aimeront certainement pas voir leurs tablettes encombrées par un film en trois formats différents. À moins que les coûts d'édition élevés liés à l'utilisation des deux formats en même temps n'aient raison de la volonté des compagnies hollywoodiennes.