L'impact de la nourriture présente dans nos assiettes est le plus manifeste : Première empreinte carbone et biodiversité combinée dans la ville de Tampere en Finlande.

L'appauvrissement de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes sont étroitement liés au changement climatique, formant ainsi un énorme problème à l'échelle mondiale. Pour relever ce défi, il faudra modifier les modes de consommation et les comportements à tous les niveaux de la société.

De meilleurs choix réduisent le nombre de préjudices

La clé pour améliorer l'empreinte est de gérer et de réduire les impacts, ce qui peut être réalisé en déterminant l'origine de notre empreinte de biodiversité.

? Tampere souhaite être à l'avant-garde de la protection du climat et de la biodiversité. Nous devons identifier les impacts les plus considérables sur la biodiversité à travers nos chaînes d'approvisionnement et chercher activement des solutions pour les réduire. En 2021, la ville a acheté pour plus d'un milliard d'euros de biens et de services. Par conséquent, la ville a de nombreuses opportunités de réduire les impacts néfastes grâce à des choix plus judicieux, déclare Kari Kankaala, directeur de l'environnement et du développement de la ville.

La plus grande part de l'empreinte biodiversité de la ville de Tampere en 2021 a été causée par l'approvisionnement alimentaire (22 %), suivie de près par la consommation de chaleur (13 %) et la construction (12 %). La plus grande part de l'empreinte carbone de la ville de Tampere (22 %) a été causée par la consommation de chaleur. La nourriture représentait 14 % de l'empreinte carbone et la construction 13 %.

Bien que l'alimentation ait eu la plus grande empreinte de biodiversité, l'approvisionnement alimentaire en euros n'a représenté qu'environ 3 % du total des achats.

Méthode de calcul ouverte

Les empreintes ont été calculées à l'aide d'une méthodologie développée par la communauté Resource Wisdom de l'Université de Jyväskylä, JYU.Wisdom. La méthodologie utilise des bases de données scientifiques, la comptabilité financière de l'organisation et d'autres données de consommation pour déterminer l'empreinte de la biodiversité.

? La méthode de calcul de l'empreinte sera publiée à l'intention de toutes les autres organisations pionnières, déclare Janne Kotiaho, directeur de JYU.Wisdom et professeur d'écologie.

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