Le Lézard
Classé dans : Les affaires, Science et technologie, Exploitation pétrolière
Sujets : Plaidoyer (politique), CFG

Le plafonnement des émissions du secteur énergétique coûterait 44,8 milliards par an à l'économie canadienne


MONTRÉAL, le 10 nov. 2022 /CNW Telbec/ - Une nouvelle étude de l'Institut économique de Montréal (IEDM) indique que le projet du fédéral de plafonnement des émissions de gaz à effets de serre du secteur énergétique causerait des pertes économiques importantes, sans obtenir de réduction nette des émissions globales.

« Chaque baril de pétrole qui n'est pas produit ici va simplement être produit ailleurs, bien souvent avec des standards environnementaux moindres que les nôtres, » a dit Olivier Rancourt, économiste à l'IEDM et co-auteur de l'étude. « Ottawa n'a tout simplement pas le pouvoir d'agir sur la demande internationale, et réduire l'offre locale ne fera rien d'autre qu'exporter des emplois et des revenus fiscaux. »

L'industrie énergétique canadienne étant largement une industrie d'export, les auteurs affirment que les pays clients se tourneraient vers d'autres producteurs, advenant que le Canada ne puisse plus subvenir à leur demande.

Les auteurs évaluent que la baisse de production nécessaire pour atteindre la cible évoquée par le ministre de l'environnement, Steven Guilbeault, coûterait entre 44,8 et 79,3 milliards de dollars par an à l'économie canadienne.

L'industrie énergétique canadienne est déjà une industrie très fortement réglementée, et est soumise à de nombreuses législations environnementales dont la taxe fédérale sur le carbone.

Qui plus est, le gouvernement a tort de cibler spécifiquement ce secteur, comme les émissions de GES ont le même impact quelle qu'en soit le lieu géographique ou l'industrie d'où elles proviennent.

« Qu'elle soit produite par le secteur énergétique albertain, ou un manufacturier de jets privés montréalais, l'impact climatique d'une tonne de GES est le même, », a dit Rancourt. « Cibler un secteur spécifique, tel qu'Ottawa propose de le faire, ressemble plus à un acharnement idéologique qu'à une politique basée sur des faits concrets. »

La note complète de l'IEDM est disponible via le lien suivant : https://www.iedm.org/wp-content/uploads/2022/11/note152022_fr.pdf

L'Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l'IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l'économie de marché et sur l'entrepreneuriat.

SOURCE Institut économique de Montréal


Ces communiqués peuvent vous intéresser aussi

3 mai 2024
Dans son budget 2024-2025, le gouvernement du Québec a annoncé qu'il injectait 10 M$ supplémentaires pour renforcer ses efforts visant à protéger les forêts touchées par l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). Cette nouvelle...

2 mai 2024
- Plus de 2 500 délégués de 84 pays du monde entier se sont inscrits pour y participer - Parmi eux se trouveront des représentants de gouvernements, des chefs de grandes entreprises, ainsi que des représentants d'organisations internationales telles...

2 mai 2024
TotalEnergies Marketing Canada Inc. se réjouit d'annoncer la signature du renouvellement du partenariat avec Kubota Canada Ltée, constructeur d'origine japonaise d'engins agricoles et de génie civil implanté au Canada depuis 1975. Cet accord...

30 avr 2024
Aujourd'hui Sumsub, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de vérification, a annoncé s'être associé à Onda Più, une société de services énergétiques basée en Sicile. Ensemble, les deux entreprises sont à l'avant-garde de l'intégration...

30 avr 2024
La Régie de l'énergie du Canada a approuvé la dernière demande d'autorisation de mise en service du pipeline du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain. La société pourra donc commencer à transporter du pétrole brut dans ce pipeline, de...

30 avr 2024
Les partenariats avec les peuples, communautés et entreprises autochtones sont essentiels à l'établissement d'un secteur des ressources naturelles inclusif, durable et résilient au Canada. Une stratégie ambitieuse permettant la participation...



Communiqué envoyé le et diffusé par :