La société Kaspersky Lab, éditeur très connu en sécurité informatique, a mené une nouvelle enquête sur la sécurité des réseaux sans fil (WI-FI) dans certaines grandes villes du monde. Cette fois-ci, c’est la ville de Paris qui a fait l’objet de l’étude à l’occasion du salon InfoSecurity 2006. Selon les constats effectués par les experts de Kaspersky, la capitale française se positionne avantageusement face à d’autres grandes villes.
Depuis deux ans, Kaspersky Lab vérifie les réseaux et les différents protocoles sans fil à l’occasion d’importants évènements ayant lieu dans de grandes villes telles Pékin et Tiensin situées en Chine, lors du salon CeBit 2006 tenu à Hanovre et également en avril dernier lors du salon InfoSecurity de Londres. La même enquête a été réalisée lors de la septième édition de ce salon qui se tenait du 22 au 25 novembre dernier dans la capitale française
La méthodologie utilisée consistait à parcourir le quartier de La Défense, endroit où se tenait le salon sur la sécurité informatique, et les autres principaux quartiers de la ville de Paris afin de détecter les signaux des réseaux sans fil et de vérifier leur niveau de protection. Près de 1000 points d’accès ont été testés; il s’agit là du plus grand nombre de points vérifiés depuis que Kaspersky fait ces études. Aucune tentative d’interception ou de déchiffrement du trafic n’a été tentée lors cette prospection. En moyenne, 82 % des réseaux détectés offraient un débit théorique de 54 Mb/s contre 11 Mb/s dans la plupart autres cas.
L’étude démontre que 29 % des réseaux sans fil détectés n’étaient pas protégés et cryptés. Ce pourcentage s’établit à 38 % dans le quartier des affaires de La Défense et diminue à 22 % dans la plupart des autres quartiers.
La ville de Paris obtient des résultats supérieurs aux villes ayant déjà fait l’objet d’études similaires réalisées par la société Kaspersky Lab. La capitale française devance la ville de Londres où près de 50 % des réseaux n’étaient pas protégés lors de la réalisation de l’enquête de même que la ville de Pékin où le taux s’établissait à 60 %.
Le rapport complet de l’étude peut être consulté sur le site
Virulist.com.