Une étude menée chez quarante femmes de Colombie-Britannique et de l'ouest des États-Unis identifie la présence de retardateurs de flammes dans leur lait maternel.
Il ne s'agit pas d'une nouvelle invention pour protéger les bébés, mais bien de produits toxiques qui sont entrés dans le corps de la mère et qu'elle transmet par son lait à son bébé. Ce cas rappelle celui des composants des antisudorifiques accusés de causer le cancer du sein. Dans le cas présent, les produits en cause sont les éthers diphényliques polybromés qui sont utilisés comme retardateurs de flammes dans les meubles et certains tissus.
Ce constat fait dire à M. Williams-Derry, coauteur de l'étude, que nous devrions faire beaucoup plus attention aux produits chimiques que nous utilisons dans les produits de consommation. Il croit que les substances chimiques devraient être considérées comme dangereuses jusqu'à ce que leur innocence soit prouvée. La plupart des éthers diphényliques polybromés sont déjà bannis par la Californie, l'Union européenne et la Suède.