Nous avons toujours pensé que les spermatozoïdes se dirigeaient allègrement, au hasard, vers un ovule. Des chercheurs viennent de découvrir que ceux-ci seraient plutôt attirés par certains composés chimiques produits par l'ovule.
Ils auraient donc un récepteur, plus précisément un détecteur chimique, qui les conduirait vers la bonne route. Cette découverte des laboratoires de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et de la Rurh (en Allemagne) a été prouvée à partir d'un composé artificiel. Il reste donc à identifier la correspondance dans l'appareil reproducteur féminin.
Cette découverte pourrait mener vers une nouvelle méthode de contraception non hormonale et même jusqu'à régler certains problèmes de stérilité. Vous pouvez en lire beaucoup plus sur ce sujet dans la revue
Science présentement en kiosque.