QUÉBEC, le 7 avril 2024 /CNW/ - Le ministre de la Santé, Christian Dubé, souligne qu'à compter du 14 avril prochain, les tarifs payés aux agences de placement de main-d'oeuvre indépendante seront plafonnés. C'est une étape de plus afin de mettre fin progressivement aux agences privées. Soulignons que les établissements du réseau de la santé et des services sociaux sont en action pour réduire le recours aux agences de placement de personnel et à la main-d'oeuvre indépendante (MOI). Déjà, des résultats encourageants sont observés : en date du 20 mars 2024, près de 1 000 personnes provenant des agences ont été embauchées dans le réseau.
Renforcer le réseau public
Au fil des années, le recours à la MOI est devenu une pratique de plus en plus courante dans le réseau de la santé. Comme il s'y est engagé avec le Plan santé, notre gouvernement veut changer les choses et souhaite que le réseau de la santé et des services sociaux devienne un employeur de choix. S'affranchir du recours à la MOI contribuera à atteindre cet objectif.
Aujourd'hui, avec le plafonnement des tarifs payés aux agences de placement de main-d'oeuvre indépendante, le gouvernement franchit une nouvelle étape pour mettre fin graduellement à la MOI. Par exemple, le taux horaire payé à une agence pour une infirmière clinicienne sera plafonné à 74,36 $ l'heure, alors que dans les dernières années, les agences pouvaient facturer 150 $ l'heure et même plus. À terme, la fin du recours à la main-d'oeuvre indépendante permettra d'économiser 1,3 milliard $ d'ici 2028-2029. Grâce au réinvestissement de ces sommes dans le réseau public, notamment dans la formation et l'embauche de personnel additionnel, ce sont les patientes et les patients qui bénéficieront ainsi d'une meilleure expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Le réseau déjà en mouvement
Les établissements des centres urbains (Capitale-Nationale, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval et Montérégie), qui doivent cesser de recourir à la main-d'oeuvre indépendante en octobre prochain, ont déjà observé une diminution de 21 % des heures travaillées par les agences et la MOI pour les préposées et préposés aux bénéficiaires, et de 22 % chez les auxiliaires aux services de santé et services sociaux (ASSS). Pour certains établissements publics, la diminution du recours aux agences et à la MOI pour ces deux titres d'emploi approche même 50 %. Les établissements qui ont procédé au plus grand nombre d'embauches de personnel provenant de la main-d'oeuvre indépendante sont le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l'Île-de-Montréal, le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal ainsi que le CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal.
Citation :
« Avec le Plan santé, nous nous sommes engagés à ce que le réseau de la santé et des services sociaux devienne un employeur de choix. Pour atteindre cet objectif, nous devons entre autres réintégrer nos professionnels de la santé dans le réseau public et leur permettre une meilleure prévisibilité. L'étape que nous franchissons aujourd'hui est en droite ligne avec le changement de culture que nous effectuons pour la rétention et l'attraction du personnel, et ce, en parallèle avec le renouvellement de nos conventions collectives. J'invite d'ailleurs toutes les personnes qui travaillent à l'extérieur du secteur public, et qui sont encore hésitantes, à se joindre à nous dès maintenant. C'est en rendant notre réseau de la santé plus attrayant que nous pourrons avoir du personnel en nombre suffisant et fier de faire partie de la transformation du réseau pour répondre aux besoins des Québécoises et Québécois. »
Christian Dubé, ministre de la Santé
Faits saillants:
SOURCE Cabinet du ministre de la Santé, M. Christian Dubé
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