QUÉBEC, le 4 mars 2022 /CNW Telbec/ - « La perspective particulière qu'apporte les femmes dans notre industrie est un atout que nous devons valoriser davantage. En cette journée de la femme, je suis fier de donner la parole à cinq femmes d'exception qui font leur marque dans notre industrie à majorité masculine », introduit Daniel Bindley DG de l'ISEQ.
Geneviève Ouellet, ingénieure en électronique de Polytechnique, cohorte 1980 « Quand j'ai commencé, c'était terrible! Ce n'était pas facile du tout. Définitivement un club d'hommes, ils se donnaient des jobs entre eux », témoigne Mme Ouellet. Après plusieurs embuches, elle déniche un emploi dans son domaine pour ensuite fonder sa propre entreprise Faxiom électronique.
Fanny Truchon, présidente du Groupe Creaform une entreprise de plus de 650 employés oeuvrant principalement dans le domaine des numériseurs 3D. « ... quand j'ai suivi mon cours comme ingénieure, je n'aurais pas pu m'imaginer qu'à l'âge de 50 ans les secteurs technologiques et manufacturiers seraient encore autant à prédominance masculine », déplore Mme Truchon.
Ariane Garon, PDG de Dracal Technologies, entreprise en électronique et développement logiciel. Mme Garon est une jeune entrepreneure, mère de deux filles. « Plus il va y avoir de mères qui vont être dans notre domaine des technologies et des sciences et plus il va y avoir de filles qui vont avoir un modèle... », affirme la PhD en physique.
Marie-Josée Turgeon directrice générale du C2MI centre international de collaboration et d'innovation dans le secteur des MEMS et de l'encapsulation. Madame Turgeon déplore particulièrement le manque de modèles féminins. « On aimerait qu'il y ait de plus en plus de femmes dans notre milieu, mais il faut qu'elles voient que c'est possible de réussir dans notre domaine, de là l'importance des modèles », souligne Mme Turgeon.
Tatiana Estevez, DG et fondatrice de Permalution, une jeune pousse techno. D'origine argentaise, Mme Estevez est de cette nouvelle génération de femmes entrepreneures. « C'est sûr qu'ici au Québec, il y a un pourcentage meilleur que dans d'autres endroits. ... Oui, parfois c'est plus difficile pour la gent féminine, car elle ne vit pas la même réalité que celle des hommes. Surtout lorsque nous sommes entrepreneures », reconnaît la jeune entrepreneure.
SOURCE Iseq
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