Ils sont très nombreux, mais aussi tous différents. Parmi la diversité de l'espèce, certains lézards sont plus aptes à survivre que d'autres. L'environnement y serait pour quelque chose.
Des chercheurs du CNRS ont voulu tester les performances de lézards afin de déterminer l'importance de l'environnement sur la survie de l'espèce. Ainsi, c'est lors d'une course organisée au Centre de Recherche en Ecologie Expérimentale de Foljuif (Seine-et-Marne) qu'ils ont pu constater que des facteurs environnementaux favorables à la naissance ont une influence sur le développement de chaque individu.
Ce sont pas moins de 400 lézards, tous à peine sortis de leur coquille, qui ont participé à un marathon sur piste circulaire. Il ont ensuite été séparés en divers groupes par les biologistes selon la performance obtenue. Ceux qui ont réussi le parcours en 500 secondes sont parmi les champions, alors que sont considérés comme individus moyens la majorité qui se sont arrêtés après 300 secondes. Pour leur part, les lézards faibles ont obtenu un maigre 50 secondes de course et sont tous décédés un mois après l'expérience.
Les chercheurs n'ont pas constaté plus de morts chez les lézards moyens que les champions, se qui laisse croire que la performance physique n'a pas d'influence à long terme sur la survie de l'animal. Enfin, certains des lézards moyens on pu terminer le parcours des chercheurs au-delà des 500 secondes, alors que ces derniers ont été exposés à un environnement favorable où la nourriture était plus qu'abondante.