Ne plagiez plus, iParadigms protège la propriété intellectuelle

Combien d’étudiants chaque année se font expulser des universités nord-américaines pour avoir plagié directement le passage d’un livre dans l’un de leurs travaux? Très peu en effet, mais cela pourrait bientôt changer, maintenant que les universités, les entreprises privées, les journaux et les organismes internationnaux utilisent de plus en plus un logiciel qui a la capacité de détecter tous les passages plagiés grâce à sa puissante banque de données.



Selon des sondages effectués par l’Université Rutgers aux États-Unis, l’apparition de l’Internet a fait du plagia un problème croissant pour les universités qui se préoccupent peu de cette réalité. Ce sondage pour le moins imposant, 34 universités sondées, échantillonnait 30 000 étudiants de niveau académique universitaire en les questionnant sur leurs méthodes de rédaction de travaux. On apprend ainsi que de l’aveu même des étudiants que 37% d’entre eux avouent avoir plagié en copiant directement à même la source les phrases de son auteur. La problématique a pris une ampleur insoupçonnée quand on constate une augmentation de cette pratique de 10% depuis 1999. Il faut avouer que les professeurs n’osent pas creuser plus loin craignant que ce ne soit que la pointe de l’iceberg, puisqu’ils ne sont que 20% à utiliser des outils de détection du plagia.

C’est le logiciel iParadigms qui commence à terroriser les plagiaires puisque depuis un an il a connu une forte progression dans les milieux académiques, mais également dans les milieux professionnels. Ce logiciel a la capacité de repérer tous les patterns et les similitudes que l’on peut retrouver dans un texte plagié par son rédacteur. Contrairement aux petits moteurs de recherche que l’on retrouve sur le Net et qui ne font que pointer les mots qui se répètent dans les textes, iParadigms permet à son utilisateur de détecter non seulement les phrases copiées et collées mais également d’analyser toute la structure du texte du rédacteur pour le comparer à l’éventuel véritable auteur.

IParadigms a fait une entrée fulgurante dans les milieux scolaires mais également dans les entreprises privées, particulièrement celles produisant du matériel scolaire et de la formation pour employés. Même les Nations Unies ni échappent pas. Tout comme bien d’autres organismes, les Nations Unies se sont munies de ce puissant logiciel pour conserver leur intégrité. En terminant, si les utilisateurs de ce logiciel sont nombreux, notons qu’ils sont peu à l’avouer considérant que l’outil a permis depuis un an de découvrir plusieurs plagiaires mais également de les mettre au chômage.