L’équipe de Gary Jarvis à l’Université de Californie à San Francisco a modifié une protéine, nommée galectin-3, aidant les cellules à s’assembler. Si les cellules cancéreuses n’ont aucun contact avec les cellules saines, le cancer ne peut se propager.
Le cancer devient difficile à soigner lorsqu’il y a plusieurs métastases dans le corps du patient. Si les métastases touchent aux poumons, au cœur, ou à n’importe quel autre organe vital, c’est seulement là que le cancer devient mortel. C’est sur cela que Gary Jarvis s’est arrêté. Cette protéine participe beaucoup à la formation des cancers puisqu’elle « colle » les cellules cancéreuses aux autres cellules et leur permet ensuite d’entrer dans le sang, où elles sont transportées dans d’autres parties du corps. La modification consistait à enlever la partie qui effectuait cette tâche.
Les chercheurs ont retiré la protéine d’un homme et l’ont, après l’avoir modifié, injectée dans des souris. Galectin-3 a alors occupé la surface des cellules et ainsi a enrayé l’adhérence aux autres cellules. Les résultats sont encourageants; des 20 souris qui avaient reçu une fausse injection, 11 ont développé des métastases alors que seulement 4 souris sur les 20 qui avaient reçu la bonne protéine ont eu un cancer plus important.
De plus, la tumeur principale a été ralentie de beaucoup dans sa croissance et les chercheurs n’ont détecté aucun effet secondaire.