Le Lézard
Sujets : Enfance, Lois fédérales et d'états, Nouvelles - Monde du travail, Plaidoyer (politique), DEI

Projet de loi sur l'encadrement du travail des enfants: la FECQ propose des ajouts au profit de la jeunesse et de la persévérance scolaire


MONTRÉAL, le 18 avril 2023 /CNW/ - Le ministre du Travail, Jean Boulet, présentait dans les dernières semaines son projet de loi 19 pour mieux encadrer le travail des enfants. Depuis, certaines de ses mesures phares ont été applaudies dans la société civile, dont l'âge minimal pour travailler à 14 ans, sauf exception, et la limite de 17 heures de travail hebdomadaires pour les employé.e.s assujetti.e.s à l'obligation de fréquentation scolaire.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) salue à son tour les visées du projet de loi, dont les impacts sur la sécurité des personnes mineures au travail et sur leur parcours scolaire promettent d'être largement positifs. Quelques bémols sont toutefois soulevés par ses membres, qui ont adopté dans les derniers jours un avis (disponible pour consultation ici) proposant plusieurs modifications ayant pour objectif d'élargir la portée du projet de loi et d'assurer son efficacité.

« L'adoption d'un projet de loi comme celui que met de l'avant le gouvernement se faisait de plus en plus pressante, alors que la jeunesse subit à la fois les pressions et l'attraction d'un marché du travail en pénurie de main-d'oeuvre. Il relève maintenant de notre responsabilité collective de le bonifier afin qu'il atteigne pleinement son objectif de protection des personnes mineures », affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.

DES AMENDEMENTS POUR COMPLÉTER LA MISSION DU PL19

Soucieuse de mettre de l'avant le point de vue de la jeunesse et de la population étudiante dans le cadre de l'adoption du projet de loi 19, la FECQ a analysé de près ses dispositions. Plusieurs constats quant à la nécessité de resserrer certains de ses paramètres et de mettre en place davantage de mesures favorisant la santé et la sécurité des enfants au travail en ont émergé. Voici les principales demandes qu'adresse aujourd'hui la Fédération et qui font état de ce travail :

LA FECQ PRÊTE À PRÉSENTER SA VISION

Alors que les consultations en commission parlementaire au sujet du projet de loi 19 commencent aujourd'hui, la FECQ demande leur prolongation. Une journée supplémentaire pour celles-ci permettrait à davantage de groupes qui, comme la FECQ, portent la voix de la jeunesse et de la population étudiante de se faire entendre.

« Bien que la proactivité du gouvernement dans ce dossier soit louable, nous croyons que l'adoption du PL19 ne peut se faire sans écouter l'avis des jeunes eux-mêmes. Comme Fédération étudiante, la FECQ a une vision bonifiée de ce dernier à présenter, espérons qu'elle sera entendue dans les prochains jours » souligne Mme Labrosse.

Pour lire en détail l'ensemble des propositions de la FECQ, l'Avis peut être consulté ici.

À PROPOS DE LA FECQ 

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente 80 000 étudiantes et étudiants provenant de 28 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 33 ans, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie et d'études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.

SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)



Communiqué envoyé le et diffusé par :