Les gens sont plus motivés par l'impact sur le développement durable que par les économies financières lorsqu'il s'agit de faire des choix de vie plus écologiques, selon une nouvelle étude comportementale menée par le spécialiste de la gestion de l'empreinte carbone, Cogo. L'étude révèle que 64 % agiraient en conséquence en prenant connaissance des données de l'impact carbone, contre seulement 55 % lorsqu'ils ne disposent que de données relatives aux économies financières. Cette différence de 9 % équivaut à 4,6 millions d'utilisateurs bancaires britanniques*.
« Nous sommes surpris par ces conclusions », déclare Emma Kisby, PDG pour la région EMEA, Cogo. « Cela nous montre que même durant une crise du pouvoir d'achat, les gens sont toujours prêts à agir lorsqu'ils voient comment changer une habitude peut aider la planète, ainsi que leur portefeuille. »
« Nous nous attendions à ce que les économies financières constituent une solide motivation, et les données carbone pourraient la renforcer davantage en ajoutant un élément émotionnel. Mais ce que nous avons effectivement constaté, c'est que lorsqu'il s'agit de changer en faveur d'un mode de vie durable, les gens sont plus enclins à le faire pour des raisons altruistes, comparé au simple gain financier ? même lorsque beaucoup se serrent la ceinture. »
L'effet était particulièrement visible pour des actions qui n'économisent en général pas beaucoup d'argent (passage à un fournisseur d'énergie renouvelable, lavage des vêtements à 30 au lieu de 40 °C) ou qui ont un coût initial (passage à un véhicule électrique, travaux d'isolation).
Le manque d'informations sur la finance verte freine les consommateurs
Mais même parmi les personnes soucieuses du climat, l'étude constate un manque de connaissance des produits financiers durables qui sont déjà proposés par de nombreuses banques de premier plan. Seuls 16 % des gens ont connaissance des options financières qui peuvent aider leur ménage à devenir plus durable sur le plan environnemental.
Une personne sur quatre (23 %) aimerait recevoir davantage d'informations de sa banque sur les options de financement écologique. Les options les plus demandées concernent les prêts, hypothèques, obligations et subventions respectueux de l'environnement. Alors que les économies financières peuvent encourager l'action climatique, une façon de motiver les gens à réduire leur impact environnemental consiste à leur présenter des données sur les réductions de carbone. Comme les banques possèdent des données transactionnelles, elles peuvent aider les clients à comprendre les émissions de carbone associées à chaque dépense. La première étape consiste à aider les clients à comprendre où leurs dépenses ont le plus d'impact sur la planète, puis à proposer des fonctionnalités pour les aider à surveiller cet impact sur la durée.
Les conclusions montrent clairement qu'il existe un marché potentiel reposant sur la demande des consommateurs pour un accompagnement renforcé afin de réaliser des changements comportementaux durables ayant un coût initial, que peu de gens peuvent facilement se permettre pendant la crise du coût de la vie. L'étude Cogo révèle que 68 % se sentent préoccupés par leur situation financière. Les banques ont donc une véritable opportunité d'apaiser ces préoccupations.
Les banques ratent une occasion cruciale en matière de green banking
« Il est évident que de nombreux consommateurs ne se sentent pas soutenus ni en confiance pour prendre des mesures durables lorsqu'il s'agit de leurs produits financiers », explique Emma. « Les banques sont un service vital que la plupart d'entre nous utilise régulièrement : presque tout le monde a un compte bancaire. Cela signifie que votre banque est l'endroit idéal pour obtenir des informations relatives à l'impact climatique des décisions de dépenses et d'autres choix financiers. »
« La demande des consommateurs pour des options bancaires vertes est en hausse, et le rôle que les services financiers jouent dans la crise climatique ? et dans sa résolution ? est de plus en plus compris. Les banques doivent se préparer pour l'ère du consommateur conscient et veiller à aligner leurs produits et services sur un mode de vie et une utilisation des services bancaires durables. Elles peuvent prendre une longueur d'avance en adaptant des solutions financières sur la base des mesures d'économie de carbone que leurs clients sont les plus disposés à prendre. »
Une précédente étude de Cogo a révélé que 48 % des utilisateurs britanniques de services bancaires mobiles sont favorables à ce que leur banque les aide à faire des choix d'achat plus respectueux de l'environnement.
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Notes sur la méthodologie
2 000 participants, données collectées entre le 22 décembre 2022 et le 9 janvier 2023, par l'intermédiaire de Prolific. Le panel de participants a été sélectionné pour être représentatif de la population britannique.
Les participants ont été assignés aléatoirement à quatre critères. Tous ont reçu la même liste d'actions climatiques (dans un ordre aléatoire), cependant, pour chaque critère les participants voyaient différents types d'informations présentées avec ces actions climatiques.
L'étude a testé comment la présentation des économies financières et/ou des économies de carbone dans diverses combinaisons modifierait l'intention de prendre des mesures durables, comme le passage à l'énergie renouvelable ou des travaux d'isolation. Pour chaque action présentée, les participants ont été invités à indiquer leur volonté d'adopter l'action sur la base des informations qui leur avaient été présentées.
*4,6 millions d'utilisateurs bancaires au Royaume-Uni :
En 2019, selon l'Office for National Statistics, la population britannique totale de plus de 16 ans était d'environ 52,7 millions de personnes. Environ 97 pour cent avaient un compte bancaire courant, soit environ 51,1 millions de personnes (Source : statista, juin 2018). 9 % de 51,1 millions égale 4,6 millions.
À propos de Cogo
Cogo est un produit de gestion de l'empreinte carbone qui aide les particuliers et les entreprises à mesurer, comprendre et diminuer leur impact climatique. Cogo opère par l'entremise de partenariats avec certaines des plus grandes banques au monde afin d'intégrer une fonctionnalité inégalée de suivi du carbone à leurs applications bancaires.
Cogo utilise des modèles optimaux pour fournir des moyens précis afin de mesurer les émissions de carbone spécifiques aux marchés locaux et des techniques avancées de science comportementale pour encourager les clients à prendre des décisions plus durables.
Cogo fonctionne actuellement avec 12 banques, et ambitionne de doubler ce chiffre durant les douze prochains mois. Créé en 2016, Cogo emploie aujourd'hui plus de 100 personnes, évolue dans 12 pays d'Europe et d'Australasie (notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon et à Singapour).
Cogo a levé plus de 12,5 millions USD de financement depuis sa création.
Pour plus d'informations sur Cogo, rendez-vous sur cogo.co.
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