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Deux organisations de Montréal venant en aide aux victimes d'actes criminels reçoivent un appui financier du gouvernement du Canada


MONTRÉAL, le 19 juill. 2021 /CNW/ - La population canadienne s'attend à vivre dans une société où le système de justice est équitable, impartial et répond aux besoins des victimes. Le gouvernement du Canada est déterminé à protéger les droits de l'ensemble de la population canadienne et à offrir aux personnes vulnérables un meilleur accès à la justice.

Rachel Bendayan, députée d'Outremont, a annoncé aujourd'hui, au nom de l'honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, l'appui financier du gouvernement du Canada à deux organisations de Montréal appuyant les victimes d'actes criminels, soit le Bureau international des droits des enfants et le Centre international de criminologie comparée (CICC).

Le projet du Bureau international des droits des enfants, « Comment intervenir auprès de l'enfant victime d'actes criminels : Modules de formation interactifs pour les professionnel.les de la justice », comprend une série de modules de formation en ligne concrets et pratiques qui mettent l'accent entre autres sur des compétences, des animations et de courtes vidéos de mise en situation. Les modules sont destinés aux policiers, aux travailleurs sociaux et aux fonctionnaires des tribunaux de l'ensemble du Québec. L'objectif est donc d'outiller les intervenants du système de justice du Québec pour mieux adapter leurs pratiques aux circonstances et aux droits spécifiques de l'enfant victime ou témoin d'actes criminels avec une approche multisectorielle intégrée. Le financement du ministère de la Justice Canada permettra notamment de bonifier les dimensions pédagogique et interactive des modules, de rehausser la postproduction des modules, de produire un Guide d'accompagnement de la formation, et de piloter les cours afin de les finaliser.

Le Bureau international des droits des enfants est une organisation non gouvernementale établie à Montréal qui agit pour les droits des filles et des garçons depuis plus de 25 ans dans près de 45 pays. Le ministère de la Justice Canada accorde un soutien financier total de 164 640 $ sur une période de deux exercices, de 2020 à 2022, par l'entremise du Fonds d'aide aux victimes.

Le projet du Centre international de criminologie comparée, « Justice pour les victimes d'actes criminels : Une clinique juridique pour les victimes », permettra de lancer une clinique juridique pour les victimes de la criminalité. Cette clinique apportera une perspective interdisciplinaire à l'accès à la justice pour les victimes dans les affaires criminelles avec pour objectif d'offrir un service de consultation juridique aux victimes de la criminalité et de permettre aux étudiants de premier cycle en droit et en criminologie de parfaire leur formation.

Le Centre international de criminologie comparée constitue un centre interuniversitaire rattaché à l'Université de Montréal et à l'Université du Québec à Trois-Rivières qui met l'accent sur des recherches globales sur les phénomènes criminels, à leur contrôle et à la sécurité. Le ministère de la Justice Canada fournit un soutien financier de 411 951 $ au CICC sur une période de quatre exercices, de 2020 à 2023 par l'entremise du Fonds d'aide aux victimes.

Citations

«?Les projets du Bureau international des droits des enfants et du Centre international de criminologie comparée répondent à des besoins importants d'accès à la justice pour la population québécoise. La formation des intervenants du système de justice d'aujourd'hui et de demain, ainsi que le soutien aux jeunes victimes d'actes criminels, sont des priorités pour notre gouvernement.?» 

L'honorable David Lametti, C.P., c.r., député
Ministre de la Justice et procureur général du Canada

«?Les initiatives du Bureau international des droits des enfants et du Centre international de criminologie comparée contribuent aux efforts du gouvernement du Canada visant à transformer le système de justice pénale et à mieux appuyer les besoins des victimes. Nous devons continuer à mettre en place de telles initiatives pour améliorer la capacité des fournisseurs de services juridiques d'aider les victimes d'actes criminels.?»

Rachel Bendayan
Députée d'Outremont

« Ce projet permettra à toutes les personnes qui accompagnent au quotidien les enfants victimes ou témoins d'un crime de mieux comprendre les droits de ces derniers et d'adapter leurs pratiques pour agir de façon adéquate. C'est en nous assurant que chaque interaction avec un enfant se fasse dans le respect de ses droits, et en replaçant son expérience au coeur de nos préoccupations que nous pourrons réellement faire une différence. »

Cathy Launay-Alcala, directrice des opérations et des programmes
Bureau international des droits des enfants 

« Les activités de la clinique visent aussi bien à renforcer l'autonomisation et le pouvoir d'agir des personnes victimes d'actes criminels, selon leurs besoins, forces et désirs, qu'à former et à sensibiliser les futurs acteurs en justice pénale à la réalité et au vécu des victimes. Ceci vise à améliorer l'expérience, le traitement et la confiance des victimes dans le système de justice. »

Jo-Anne Wemmers, PhD, codirectrice de la Clinique juridique victimes d'actes criminels, École de criminologie
Centre international de criminologie comparée

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SOURCE Department of Justice Canada



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