Le Lézard
Sujets : Femme, CFG, DEI

L'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes tient une conférence de presse liée au scandale d'inconduite qui a cours dans les Forces armées canadiennes, et publie un exposé de position pour renforcer son mandat


OTTAWA, ON, le 22 juin 2021 /CNW/ - L'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, Gregory A. Lick, a tenu aujourd'hui une conférence de presse en lien avec le scandale d'inconduite sexuelle qui a cours au Ministère et dans les forces armées, et a publié un exposé de position sur la nécessité que le mandat du bureau de l'Ombudsman soit renforcé et que le bureau rende des comptes au Parlement.

Il est insensé que le Bureau de l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes relève directement du ministre responsable du ministère que l'ombudsman surveille. Peu importe le parti qui forme le gouvernement, le ministre responsable du portefeuille de la Défense voudra contrôler le narratif entourant le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes. Cela devient particulièrement problématique lorsque des dirigeants ferment les yeux sur les recommandations et préoccupations du bureau pour préserver des intérêts politiques et leurs propres intérêts. Lorsque cela se produit, ce sont les membres de la communauté de la défense qui en subissent les conséquences.

L'exposé de position publié aujourd'hui fournit un plan d'avenir détaillé pour le bureau de l'Ombudsman. Il comprend une ébauche de loi qui donnerait à l'ombudsman toute l'indépendance structurelle et administrative requise par rapport au Ministère afin d'exercer ses fonctions sans entrave. L'ébauche de loi contient des dispositions pour que le Ministère et les Forces armées canadiennes aient l'obligation d'émettre des réponses étayées aux recommandations du bureau. Lorsque les réponses sont inadéquates, la loi permettrait au bureau de faire monter les dossiers au ministre, au premier ministre et, ultimement, au Parlement, si nécessaire. Cela signifierait la fin des « accords de principe » suivis de l'inaction.

Citation :

« Depuis le mois de février, face au scandale des inconduites sexuelles, le ministre de la Défense nationale et d'autres hauts dirigeants du gouvernement et des Forces armées canadiennes ont offert une réponse contraire au bon sens et à la raison. Il n'y a eu aucune reddition de comptes de la part des dirigeants politiques lorsque des plaintes mises de l'avant.

Les mécanismes internes qui devaient soutenir les personnes victimes d'inconduite n'ont pas permis de résolution équitable. Ils sont non seulement défectueux, ils se sont entièrement effondrés sous leur propre poids.

La législation proposée dans cet exposé de position constitue la meilleure voie à suivre pour les commettants que nous représentons et le pays qu'ils servent et protègent. »  

Gregory A. Lick, CD - Ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes

Pour consulter le rapport, veuillez cliquer ici.

SOURCE National Defence and Canadian Armed Forces Ombudsman



Communiqué envoyé le et diffusé par :