Le Lézard
Sujets : Lois fédérales et d'états, Sécurité publique, Plaidoyer (politique), MAT

Les propositions drastiques du gouvernement québécois en matière de vapotage vont avoir des effets négatifs sur la santé publique


TORONTO, le 26 nov. 2019 /CNW/ - Selon Rights4Vapers.com, le principal organisme de défense des droits des vapoteurs au Québec, les restrictions annoncées aujourd'hui par le gouvernement québécois en matière de vapotage pourraient encourager le tabagisme.

www.rights4vapers.com (Groupe CNW/Rights 4 Vapers)

« On tente de nous rassurer en nous disant que des consultations vont être organisées pour permettre aux utilisateurs de s'exprimer, mais les propositions du gouvernement vont à l'encontre des objectifs de santé publique », déclare le Dr. Christopher Lalonde, conseiller pédagogique pour Rights4Vapers.com. « Nous comprenons que le but est de réduire le vapotage chez les jeunes, mais ce n'est vraiment pas la bonne stratégie. Les différentes saveurs et niveaux de nicotine disponibles, ainsi que le coût réduit, sont autant d'éléments susceptibles d'encourager un fumeur à passer au vapotage. Le gouvernement est pourtant à même de comprendre que c'est le tabagisme, et non le vapotage, qui représente un problème de santé publique. »

Les fumeurs se tournent vers les e-cigarettes afin de réduire les risques pour leur santé tout en conservant les effets positifs de la nicotine. Les gouvernements devraient donc s'efforcer de comprendre le rôle de la nicotine au lieu de mettre en place des réglementations arbitraires.

Une étude destinée à analyser l'exposition systémique à la nicotine et les effets subjectifs des e-cigarettes chez les utilisateurs doubles (ceux qui vapotent et fument) a montré que « l'exposition à la nicotine était, en moyenne, inférieure chez les vapoteurs (par rapport aux utilisateurs doubles), et que les e-cigarettes avaient un effet moins agréable, et soulageaient moins l'état de manque, que les cigarettes traditionnelles. » 1

Le gouvernement québécois doit comprendre qu'il existe déjà des limites en matière de nicotine. Health Canada a en effet établi, suite à des évaluations, qu'une concentration maximale en nicotine de 60 mg/ml permet de protéger les consommateurs. L'organisme a, d'autre part, déjà organisé des consultations sur l'étiquetage indiquant la concentration en nicotine.

« Vouloir limiter la vente aux pharmacies, qui plus est sur ordonnance, est une hérésie. Nous devrions encourager les fumeurs à acheter des produits de vapotage au lieu de durcir les conditions d'achat de ce type de produits » ajoute le Dr Lalonde. « Le Canada fait un grand pas en arrière. Nous devrions travailler à réduire progressivement les risques liés au tabac en adoptant des politiques adaptées à nos objectifs de santé publique. Au lieu de cela, nous appliquons des lois draconiennes qui pénalisent les fumeurs. »

Plutôt que de pénaliser les adultes qui font le choix raisonnable du vapotage, les gouvernements devraient plutôt se concentrer sur la cause réelle du problème de vapotage chez les jeunes : la facilité d'accès. Les jeunes se procurent ces produits auprès de leurs proches ou les achètent au marché noir. Les réglementations annoncées aujourd'hui ne vont faire que favoriser le marché noir des e-cigarettes, déjà florissant au Québec.

À propos de Rights4Vapers.com

Rights4Vapers.com est une organisation de défense du vapotage qui se consacre à l'avancement de la recherche canadienne en matière de vapotage. Le Dr. Christopher Lalonde et le Dr .Gopal Bhatnage sont tous deux conseillers pédagogiques pour le compte de l'organisation.

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1 Differences in nicotine intake and effects from electronic and combustible cigarettes among dual users. Gideon, St. Helen et al. University of California. 2019.

SOURCE Rights 4 Vapers



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