Le Lézard
Sujets : Droit / Problèmes légaux, CPG, CMG, NAT

Procédures légales envisagées - Beaconsfield demande d'urgence à Québec de retirer 152 résidences erronément incluses dans les zones inondables


BEACONSFIELD, QC, le 18 juill. 2019 /CNW Telbec/ - Le Conseil municipal a tenu une séance extraordinaire, hier matin, à l'hôtel de ville, pour de nouveau demander d'urgence au gouvernement du Québec d'exclure 152 résidences de Beaconsfield erronément incluses dans la zone d'intervention spéciale (ZIS) pour les inondations.

Logo : Ville de Beaconsfield (Groupe CNW/Ville de Beaconsfield)

« Aucune des résidences sur notre territoire ne répond aux trois critères fixés par le gouvernement pour être incluses dans ces zones inondables, soit d'avoir été inondées en 2017, cette année ou encore d'être situées dans les zones cartographiées pour des récurrences d'inondations aux 20 ans », mentionne le maire Georges Bourelle.

Dès l'annonce du décret le 17 juin dernier délimitant les zones d'intervention spéciales pour les zones inondables, le maire Bourelle a immédiatement fait des représentations auprès du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation pour que les 197 propriétés de Beaconsfield ciblées en soient retirées. Les 45 résidences qui l'ont été ne se trouvent pas au bord de l'eau.

« Notre historique montre que jamais nos citoyens n'ont été affectés par des inondations autant en 2017, en 2019 qu'auparavant. C'est la réalité. Les cartes des zones inondables décrétées par le ministère ne résistent à aucune analyse rigoureuse par rapport à la réalité vécue sur notre territoire à Beaconsfield », précise le maire.

C'est d'autant plus surprenant, rappelle-t-il, que les niveaux du Lac Saint-Louis sont contrôlés à cause de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent. Le niveau de crue de la voie maritime est inférieur au seuil d'inondation du Lac Saint-Louis à Beaconsfield.

« L'impact d'une telle désignation a des conséquences négatives graves pour les propriétaires à la fois sur le plan financier parce que cela dévalue leur propriété qu'au plan émotionnel pour les inquiétudes et incertitudes que cela cause. À Beaconsfield, une telle désignation est tout autant erronée qu'injustifiée. »

Le maire Bourelle et le Conseil municipal se sont engagés à prendre les moyens nécessaires pour faire exclure par Québec les propriétés faussement identifiées sur son territoire.

Le maire a demandé dès lundi à rencontrer les ministres des Affaires municipales et de l'Habitation, Andrée Laforest, et de la Métropole, Chantal Rouleau. Un mandat a aussi été confié à une firme d'avocats pour déterminer les options légales à prendre à défaut du retrait des propriétés erronément identifiées à Beaconsfield.

Conscient que ses données sont erronées et doivent être corrigées, le ministère a accordé une deuxième révision de ses cartes par la population et les villes. La deuxième révision, après celle de juillet, se termine le 19 août.

La Ville enverra ce soir une lettre aux citoyens concernés pour les informer du décret et obtenir une déclaration de leur part sur leur situation individuelle. Ces informations pourront servir à défendre leurs intérêts.

 

SOURCE Ville de Beaconsfield



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