La FPJQ presse les parlementaires d'adopter au plus vite un projet de loi pour permettre la transformation du quotidien La Presse.
MONTRÉAL, le 16 mai 2018 /CNW Telbec/ -
La Fédération (www.fpjq.org) rappelle que l'indépendance des médias est un des principes fondamentaux de notre démocratie. Le fait que le quotidien La Presse est assujetti à une loi datant de 1967 ne change rien à ce principe. Retarder ou bloquer l'adoption du projet de loi est une entrave à cette essentielle indépendance, notre société ayant choisi, il y a belle lurette, de faire de la séparation des pouvoirs politiques et de la presse un de ses grands principes fondamentaux.
« La liberté de la presse signifie aussi qu'une entreprise de presse ne devrait pas avoir à craindre les pressions des élus, affirme le président de la FPJQ, Stéphane Giroux. L'opposition devrait y penser à deux fois avant de bloquer ou de retarder cette transaction. »
En demandant des garanties qui ont pour effet de retarder l'adoption du projet de loi, alors que la session parlementaire touche à sa fin, certains parlementaires dérogent au principe de l'indépendance des médias et non seulement mettent en péril notre démocratie, mais ils démontrent également un mépris envers toute la profession.
« Les journalistes de La Presse ne peuvent se permettre de voir leur avenir en suspens en raison d'une joute politique », explique également Stéphane Giroux.
La FPJQ, fondée en 1969, compte près de 2000 membres présents dans tous les médias d'information, ce qui en fait la plus grande association de journalistes au Canada.
SOURCE FEDERATION PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES DU QUEBEC