Le Lézard
Sujets : Droit / Problèmes légaux, Animaux et animaux de compagnie, CMG

Projet de loi 128 sur les chiens dangereux - « Il y a urgence d'agir pour assurer la sécurité de la population »


QUÉBEC, le 22 mars 2018 /CNW Telbec/ - Le chef de l'Opposition officielle à l'hôtel de ville de Montréal, M. Lionel Perez, était à l'Assemblée nationale du Québec aujourd'hui pour prendre part aux consultations particulières entourant le projet de loi 128: Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d'un encadrement concernant les chiens. Devant les membres de la Commission des institutions, M. Perez a notamment relaté l'expérience montréalaise en matière de gestion animalière, en plus de réitérer le besoin pour le Québec de se doter le plus tôt possible d'une législation uniforme sur les chiens dangereux.

« Il est de la responsabilité des gouvernements et des élus de mettre en place des lois qui maximisent la sécurité de la population. Comme la Ville de Montréal l'avait fait avec son règlement animalier de 2016, nous croyons qu'il est nécessaire d'appliquer conjointement l'approche de la responsabilisation des propriétaires et celle de l'interdiction de types ou races spécifiques comme le pitbull. En cas de doute, on doit toujours pencher du côté de la prudence et de la prévention. La vie humaine doit avoir priorité sur le droit des propriétaires de posséder un certain type de chien », a déclaré M. Perez.

Dans son mémoire déposé aujourd'hui, Ensemble Montréal offre son appui au projet de loi 128, tout en rappelant qu'il y a urgence d'agir afin d'assurer la sécurité du public, combattre le sentiment d'insécurité auprès de la population et mettre fin  à la confusion générale autour de la réglementation sur les chiens dangereux au Québec. « À Montréal, par exemple, l'administration Plante a retiré toutes les dispositions du règlement animalier concernant les chiens de type pitbull. Comment compte-t-elle assurer la sécurité des citoyens, sachant que les pitbulls, qui représentent 3 % de la population canine montréalaise, étaient responsables de 38 % des morsures signalées en 2016 et de 37 % des morsures pour les neuf premiers mois de 2017? », demande M. Perez.

Enfin, Ensemble Montréal propose qu'un registre national des morsures soit mis en place, auquel les municipalités seraient tenues de contribuer. « L'expérience de Montréal, qui a répertorié et catégorisé par races les attaques de chiens sur son territoire pendant 15 mois, a démontré clairement la valeur des données qui ont validé la décision de bannir les pitbulls », a conclu M. Perez.

 

SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal



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