MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 15 nov. 2017) - En cette journée d'ouverture du nouveau service d'injection supervisée (SIS) dans les locaux de Spectre de rue, les parents de l'école Marguerite-Bourgeoys assistés de Stéphanie Bellenger-Heng, commissaire scolaire de Ville-Marie (CSDM) réaffirment ce matin lors d'un point de presse sur le très fréquenté corridor scolaire, leur demandes d'accommodement horaire (de 9h30 à 14h30 afin d'éviter les horaires de circulation des enfants), assortie d'une consultation publique sur la plage horaire de 14h30 à 18h afin de recueillir les avis personnes et acteurs de proximité concernés, ainsi que l'ajout d'au moins un brigadier scolaire à l'intersection des rues De La Visitation et Ontario, pour assurer à la fois la sécurité des élèves à la fois qui y circulent le plus souvent seuls mais aussi celle de ceux qui attendent les bus pour rentrer à la maison.
Les parents déplorent le manque d'écoute des porteurs actuels du projet, incluant la Ville de Montréal et le SPVM dans le cadre de la création d'une situation inusitée dans le monde qu'est celle d'implanter un site d'injection supervisée (SIS) si proche d'une école, si proche des enfants. Ce SIS vise à rapatrier les consommateurs de drogues dans un secteur familial et résidentiel qu'ils ne fréquentent quasiment plus aujourd'hui. « Quelles vont-être les actions de l'administration de notre nouvelle mairesse d'arrondissement, madame Valérie Plante, pour assurer la sécurité aux abords des écoles et favoriser la « mobilité en tout sécurité. » ? Nous voulons que l'implantation du site se fasse de façon concertée et sécuritaire pour tous, les usagers de ce nouveau service à Spectre de rue comme les enfants. Le sentiment de sécurité, pourtant une des conditions à la pleine exemption du fédéral, s'amenuise au fur et à mesure que nos propositions raisonnables sont systématiquement balayées. Les parents, les résidants et les commerçants de la rue Ontario l'ont pourtant clairement exprimé au comité de « bon voisinage» du 1er novembre dernier auquel ils ont enfin été invités. Les promoteurs de ce projet font fi de son environnement particulier, comme le SPVM, en rétorquant que quoi qu'on dise ou fasse, le SIS va ouvrir selon des modalités déjà décidées.» - Christelle Perrine, représentante des parents de l'école Marguerite-Bourgeoys, mère de trois enfants, commerçante et employeur local.
Depuis 2011, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) compte sur la mise en place de balises claires de sécurité dans le processus d'implantation d'un site d'injection supervisée (SIS) à proximité d'une école. Dans sa lettre du 2 novembre dernier, l'institution scolaire exprimait au responsable du SPVM son souhait d'ajouter un brigadier, une « figure sécurisante pour les enfants et leurs parents », à l'angle des rues De la Visitation et Ontario. Les élèves des écoles Marguerite-Bourgeoys, Pierre-Dupuy et Le Plateau devront « côtoyer cette nouvelle réalité tous les jours » sur leur chemin de l'école, tant à l'aller qu'au retour. « C'est également dans cette perspective de cohabitation harmonieuse que nous déployons une ressource supplémentaire spécialisée en toxicomanie pour maintenir le lien entre l'école et les organismes, former les équipe-écoles à cette nouvelle réalité et faire de la prévention auprès des élèves. La sécurité aux abords des écoles, et plus précisément sur un corridor scolaire, demeure une responsabilité municipale.» - Stéphanie Bellenger-Heng, commissaire scolaire de quartier.
Les parents d'élèves comptent sur la nouvelle administration municipale pour faire valoir son rôle et agir en conséquence en engageant les ressources nécessaires pour la sécurité de tous, et plus précisément, des jeunes marcheurs sur le corridor scolaire, et permettant ainsi au voisinage du futur SIS de retrouver le sentiment de sécurité d'antan.
Une photo accompagnant ce communiqué de presse est disponible à : http://media3.marketwire.com/docs/sortie_ecole_16h_19sept2017.jpg
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