Le Lézard
Sujets : Politique intérieure, Plaidoyer (politique), ATY

Crise de confiance grave au SPVM : Québec solidaire demande une enquête publique


MONTRÉAL, le 22 févr. 2017 /CNW Telbec/ - Le député de Mercier, Amir Khadir, demande au ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de réaliser l'ampleur des problèmes au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de déclencher une enquête publique indépendante immédiatement.

« Ce que nous a appris l'émission J.E. est déplorable, mais ne me surprend malheureusement pas! Voilà 10 ans qu'il règne au SPVM une culture malsaine qui permet aux scandales de se multiplier. La confiance de la population envers l'ordre ne cesse de s'effriter, nous sommes devant une véritable crise de confiance! Le ministre Coiteux doit prendre ses responsabilités et passer au peigne fin toutes les procédures et manières de faire du SPVM, particulièrement lors des enquêtes internes. La réputation du SPVM a si souvent été mise à mal, qu'une remise en question fondamentale s'impose. Les gouvernements ont mené des enquêtes publiques pour moins que ça.», estime le député de Mercier.

« À l'heure actuelle, tout porte à croire que les pratiques douteuses au SPVM se répètent en raison d'un climat général d'impunité dans lequel baignent les plus hauts responsables depuis au moins le chef Yvan Delorme qui a démissionné dans des circonstances toujours nébuleuses. L'ensemble des corps policiers du Québec pourraient subir les contrecoups des discrédités accumulés par le SPVM. On ne peut confier ni au BEI, ni à la Sûreté du Québec le mandat d'assainir la culture et les pratiques du SPVM. Cela est nécessaire pour rétablir la confiance de la population envers l'ensemble des corps policiers du Québec. Les enquêtes à la pièce font perdre de vue le portrait global que seule une enquête publique indépendante peut révéler », plaide Amir Khadir.

Pour Amir Khadir, le ministre Coiteux doit sortir la tête de l'eau : la police qui enquête sur la police ne sera jamais la solution. « Le ministre ne peut pas se laver les mains et renvoyer la question à la Sûreté du Québec. Il a le devoir de rétablir la transparence et la probité du SPVM qui est aujourd'hui accusé de " fabrication de preuves". Qui osera dénoncer des malversations, de l'écoute électronique, de la filature, des pratiques douteuses de policiers ou même d'autres citoyens sachant que les enquêtes peuvent être noyautés ou manipulées », ajoute M. Khadir.

 

SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire



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