D’après les estimations faites par une agence de charité pour enfants, les crimes reliés à la pornographie infantile sur Internet ont augmenté de 1500% depuis 1998. Pire encore, l’apparition des téléphones portables permettant la transmission de données sur Internet par vidéotéléphonie pourrait faire empirer les choses.
L’Internet est largement à blâmer selon le
National Children's Homes (NCH), qui rapporte un accroissement constant des crimes contre les enfants. L’organisme rapporte qu’en Grande-Bretagne plus de 549 contrevenants ont été accusés de pornographie illégale impliquant des enfants, comparé à 35 en 1998.
L’organisme de charité craint que l’apparition des téléphones de troisième génération, incluant la vidéo, provoque un accroissement drastique des crimes de cette nature, puisque cette nouvelle technologie permettrait aux agresseurs de commettre leur crime de façon plus anonyme qu’auparavant.
L’Internet a bien changé comme les spécialistes le font remarquer. Malgré qu’il soit plus facile de retracer les contrevenants qui sévissent dans les salles de conversations électroniques, le nombre d’infractions lui ne cesse d’augmenter. Les contrevenants ne semblent pas réaliser qu’ils sont surveillés chaque jour par les forces policières. Par ailleurs, même si les corps policiers ont augmenté la surveillance, les pédophiles développent de nouvelles techniques pour éviter d’être pris. Ainsi, les serveurs FTP, les logiciels d’échange poste-à-poste (P2P) et les babillards électroniques clandestins permettent de conserver un certain anonymat.
Ajoutons qu’une étude américaine a révélé qu’un amateur de pornographie infantile sur trois est susceptible de passer aux actes dans la réalité et d’assouvir ses fantasmes en répondant à ses bas instincts. En 2003, l’
Opération Ore a permis de débusquer plus de 250 000 personnes à travers le monde qui utilisaient leurs cartes de crédit pour accéder à de la pornographie infantile.