Depuis des lustres le body piercing est pratiqué un peu partout à travers le monde. On attribue même cette pratique comme étant une sorte d'art du corps. Mais avec l'arrivée des nouvelles technologies certains ont entrepris de populariser une nouvelle forme d'art plutôt exotique.
C'est qu'une artiste canadienne a décidé de se faire implanter des microchips dans les mains dans le but d'explorer la relation de l'identité humaine avec la technologie.
Il s'agit en fait de
biochips généralement utilisées pour l'identification d'animaux. Ces puces électroniques émettent un signal radio qui, lorsque lu par un scanner approprié, révèle un numéro d'identification à 12 chiffres. Ce numéro se réfère à un dossier personnel contenant une foule d'informations sur le porteur de la puce.
L'artiste en question,
Nancy Nisbet, s'est donc fait implanter une microchips dans chacune des mains. Notez que les puces en question ne mesurent pas plus de 12 mm par 2,1 mm et elles s'insèrent entre le pouce et l'index. Une simple anesthésie locale permet d'insérer le chip.
Mais cela devient intéressant lorsque l'on sait que la dame en question prévoit utiliser les signaux émis par les puces pour fabriquer des systèmes de guidage d'un pointeur, dans le but de remplacer la souris d'un ordinateur par exemple. Évidemment, ces pratiques ne plaisent pas à tout le monde, mais reste à voir si cette forme d'art prendra son envol dans les prochaines années.
Vous pouvez visualiser l'implantation d'un de ces chips par
ici.