Code rouge: un pétard mouillé

Tel est le bilan tracé par les experts en sécurité informatique suite à la soirée de mardi soir qui devait être marqué par un énorme ralentissement du trafic sur Internet et d'attaques sur certains sites du gouvernement américain.

Certains tendent à dire que c'était une fausse alerte et que le ver frappera plus tard puisqu'il est programmé pour répéter son oeuvre à tous les mois. D'autres se réjouissent de l'alerte qui a été lancé, ce qui a probablement permis à la plupart des administrateurs de serveur Web de se procurer la patche qui pouvait ainsi rendre inoffensif ses attaques.

Egalement, selon des entreprises spécialisées en sécurité informatique à Pékin, le virus ne proviendrait pas de la Chine. Même si le virus affichait ce message sur les sites infectés, "Attaqué par les Chinois", ce dernier a été localisé surtout en Amérique du Nord et en Europe alors qu'en territoire chinois, il n'y a pas du tout fait de traces. Les récentes attaques de sites d'entreprises américaines par des pirates chinois semblent avoir alimenter l'auteur de «Red Code».

Vous trouver sur le site de Digital Island toutes les statistiques relatives à l'alerte ainsi qu'un suivi d'heure en heure de la soirée de mardi, montrant bien que le virus n'a causé aucun dommage réel.

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