Le Lézard

Kazaa collabore avec le FBI


Face aux accusations de l’industrie du disque, les réseaux P2P réagissent. Désormais, ils changent de politique et décident de collaborer avec les autorités pour traquer les pédophiles qui utilisent le réseau P2P. Ce revirement d’attitude correspond à la montée des pressions sur les réseaux d’échange. Face à l’amalgame, il faut être clair : pirate, oui, mais pas pédophile !



Les réseaux d’échange P2P travaillent avec les autorités pour traquer les fournisseurs de contenu pédophile qui utilisent leurs réseaux. C’est un changement de politique important. Jusqu'à présent, ils se considéraient comme des fournisseurs de moyens d’échanges de données numériques, sans qu’ils ne puissent avoir de contrôle sur le contenu de ces échanges.

Kazaa coopère depuis plusieurs mois avec le FBI. M Lafferty, représentant de Kazaa, affirme que sa société se donne désormais les moyens de localiser les suspects et travaille sur une technologie capable de détecter les fichiers incriminés, même si leur nom n’est pas explicite. Pour M Lafferty, il faut convaincre l’opinon que « le P2P est l’endroit le plus stupide pour y afficher du contenu criminel. C’est comme se mettre sur une place de centre-ville et crier: j’ai fait quelque chose d’illégal ! »

L’utilisation de réseaux P2P pour l’échange de fichiers pornographiques et pédophiles a été un argument d’attaque pour l’industrie du disque et du film. Ces derniers souhaitent la fermeture de ces réseaux, qui permettent l’échange gratuit de produits culturels soumis à des droits d’auteur. Déjà, un jugement de la Cour Fédérale de Californie avait affirmé la parfaite légalité des réseaux d’échange, rendant caduques les réclamations de la RIAA, l’organisme de défense des producteurs phonographiques américaine.

Redoublant d’efforts, la RIAA demandait alors au législateur américain d’imposer la présence d’un adulte lors de l’installation d’un logiciel P2P sur un ordinateur, son but étant de ternir l'image globale du P2P afin d’intimider les utilisateurs. La collaboration des réseaux P2P avec les autorités pourrait permettre de taire les rumeurs diffusées par l’industrie du disque.


Publié le 10/05/2004 à 14h49 par Guillaume Serries


Nouvelle précédente:
Une nouvelle découverte sur Mars

Nouvelle suivante:
L’Océan bleu à la maison

Autres nouvelles publiées en ce 10 mai:

2001
Embouteillage de grande valeur
14 jours avec une balle dans la tête
Scotch-Tape intelligent
Le Matrox G550 pret pour la semaine prochaine
Asus veut tricher!
Kit Linux pour PS2 a fait fureur!
Où est mon bus?
Les poubelles: Danger!
Vidéotron coupe, prise 2
Travailleur du multimédia à 16 ans
2002
Jeux vidéos pour guérir
2005
Le règne du dual core débute
Thunderbird 1.1 en juillet prochain
2006
La pornographie peut-elle influer sur les formats de disque ?
La Warner se met aux Torrent
Un lecteur MP3 pour les enfants
La fin est-elle arrivée pour les DVD ?
2007
L'iPod fonctionne enfin sous Vista
Le sommeil sur demande
Vous avez besoin d’un ami? Contactez Spleak !