Plusieurs utilisateurs d’Internet ont été surpris par un canular le 1er avril. Ils recevaient un courriel leur réclamant des frais pour des morceaux de musique téléchargés illégalement.
Le courriel signé Valérie Mioule (inspiré du site de téléchargement français eMule) était prétendument envoyé par la SDRM, la Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs. Ce courriel réclamait 0,77 euro par morceau téléchargé ou 793,30 euros payable en trois fois sans frais.
Ce courriel disait entre autres :
« Madame, Monsieur. Votre fournisseur d'accès Internet a eu l'obligeance, dans le cadre des dispositions de la nouvelle loi sur l'économie numérique, de vous identifier comme un utilisateur régulier des plates-formes de téléchargement musicales d'usager à usager et de nous communiquer votre adresse de courriel. »
La loi évoquée dans ce courriel n’est en fait qu’un projet de loi qui sera examiné pour la deuxième fois par le Sénat (en France) les 6 et 7 avril. Donc, il n’y avait aucune chance que ce courriel soit véridique, surtout le 1er avril… À ceux qui se sont fait prendre cette année, souhaitons une plus grande méfiance dans les années à venir!