Le Lézard
Classé dans : Science et technologie, Santé

Les investissements de Génome Canada dans la recherche appliquée en génomique renforcent les secteurs de la foresterie, de l'environnement, de la santé et de l'agriculture


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 25 mars 2011) - La recherche en génomique qui aidera à cibler les menaces qui pèsent sur nos forêts et la sécurité de nos aliments, à mettre au point de nouveaux traitements des maladies des animaux d'élevage font partie des projets qui recevront un financement du gouvernement du Canada, par le truchement de Génome Canada. Ces investissements montrent comment la génomique peut être appliquée au bénéfice de la population canadienne, tout en créant des emplois, en renforçant la réputation de chef de file mondial du Canada en sciences et en innovation et en procurant d'importants avantages économiques dans ces secteurs de l'économie. L'honorable Gary Goodyear, ministre d'Etat des Sciences et de la Technologie, a fait l'annonce d'un investissement de 60 millions de dollars dans 16 nouveaux projets de recherche appliquée de Génome Canada qui utiliseront la génomique pour améliorer des secteurs clés de l'économie canadienne.

"Notre gouvernement investit en foresterie, en environnement et en santé au bénéfice de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens, a dit le ministre d'Etat Goodyear. Les investissements d'aujourd'hui dans 16 projets aideront à faire naître des avantages dans des secteurs d'importance stratégique pour le Canada."

Chacun des 16 projets de recherche se concentre sur d'importantes questions et difficultés éprouvées dans les secteurs à l'étude et fait intervenir les utilisateurs finaux de la technologie. Dans le secteur de la foresterie, par exemple, les chercheurs examineront de nombreux moyens de rendre les forêts canadiennes plus durables, notamment par la détermination des maladies des arbres courantes, l'utilisation de la génomique pour mettre au point des arbres à révolution courte et à croissance rapide qui serviront à la production de biocarburants et l'étude de la phytoremédiation, processus qui fait appel aux plantes pour dépolluer.

Dans le secteur de l'agriculture, les chercheurs s'efforceront d'améliorer la santé de notre cheptel vif et de nos cultures, en menant entre autres des recherches sur les populations de bovins et de porcs et en créant la prochaine génération de blé.

Dans le secteur de la santé, les chercheurs étudieront d'éventuels nouveaux traitements du cancer et de maladies rares, alors qu'un autre projet prévoit la participation de chercheurs à un ambitieux partenariat international qui vise à comprendre la fonction de chacun des 20 000 gènes qui composent le génome humain.

"Ce concours s'inscrit dans le mandat de Génome Canada de financer des projets de recherche à grande échelle en génomique par voie concurrentielle, a déclaré M. Pierre Meulien, président et chef de la direction de Génome Canada. Nous sommes fiers du processus et des résultats qui témoignent du degré élevé d'excellence de la recherche appliquée réalisée au Canada."

Les sommaires des projets qui ont réussi au concours sont en annexe.

Génome Canada est une société sans but lucratif vouée à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'une stratégie nationale en génomique et en protéomique au profit de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes. Depuis 2000, le gouvernement du Canada a octroyé 915 millions de dollars à Génome Canada, auxquels s'est ajouté environ 1 milliard de dollars de cofinancement d'autres organismes pour la réalisation de projets de recherche novateurs à grande échelle en génomique et en protéomique et l'exploitation de centres d'innovation de science et de technologie. Ces fonds additionnels ont été obtenus en partenariat avec les centres régionaux de génomique, grâce à l'établissement de partenariats et de collaborations avec le secteur privé, le secteur public et les organisations philanthropiques, tant au niveau national qu'international.

Document d'information
      Concours 2010 : Projets de recherche appliquée à grande échelle     
                        Résumé des projets retenus                        
                                                                          
                                                                          
Directeurs de projet :             Patrick Tang et Judith Isaac-Renton     
Centre de génomique responsable :  Génome Colombie-Britannique             

Maintien des précieux approvisionnements en eau douce du Canada. Les bassins hydrographiques du Canada font partie de nos ressources naturelles les plus importantes : ils nous procurent l'eau que nous buvons, l'eau pour l'agriculture, l'industrie et les loisirs. La salubrité actuelle de nos réseaux hydrographiques est vérifiée au robinet, bien en aval des sources possibles de pollution. Génome Canada finance des travaux de recherche qui permettront aux scientifiques de détecter les changements dans les bassins hydrographiques beaucoup plus rapidement, ce qui fera épargner des millions de dollars en traitement et surveillance de l'eau potable en aval, tout en assurant la viabilité à long terme de nos bassins hydrographiques et des écosystèmes environnants.
Les chercheurs utiliseront le nouveau domaine de la métagénomique (étude des communautés microbiennes) pour comparer les microbes de bassins hydrographiques sains avec ceux de bassins perturbés par les pressions exercées par l'industrie, la croissance démographique, la dégradation de l'environnement ou des modifications à l'aménagement du territoire. Les changements dans la population microbienne aideront à sonner rapidement l'alarme de la présence de problèmes dans un bassin hydrographique. Les chercheurs mettront au point des outils pour mettre en correspondance l'empreinte microbienne des bassins hydrographiques contaminés et la source précise de pollution. Il y aura une consultation permanente des intervenants, fondée sur GE(3)LS, afin de faciliter une adoption généralisée de cette nouvelle approche de surveillance de la salubrité des bassins hydrographiques, afin que les pollueurs potentiels prennent des mesures proactives pour éviter les incidents de pollution.
Directeur de projet :                   Richard Hamelin                    
Centre de génomique responsable :       Génome Colombie-Britannique        

Protéger la santé de nos forêts. Les ravageurs et les agents pathogènes menacent de plus en plus les forêts canadiennes, ce qui engendre des pertes annuelles d'environ deux milliards de dollars. Il est indispensable de connaître les agents infectieux et leurs origines pour éviter les dommages aux forêts, mais les méthodes actuelles reposent sur les inspections visuelles - une approche à laquelle échappent de nombreux agents pathogènes transmis sans symptômes visibles. Génome Canada finance des travaux de recherche qui visent à mettre au point des tests diagnostiques basés sur l'ADN pour identifier et surveiller les agents pathogènes. Ces travaux créeront d'importants avantages; ils empêcheront entre autres que des agents pathogènes envahissants nuisent à nos forêts, ils aideront le secteur forestier et les pépinières à obtenir la certification des plantes et des produits et ils procureront un avantage concurrentiel aux entreprises canadiennes sur les marchés internationaux. Ils créeront également des avantages économiques annuels qui se chiffreront par dizaines de millions de dollars grâce à la réduction des pertes attribuables aux maladies. La vente de ces outils diagnostiques sur les marchés mondiaux offrira d'importantes possibilités de commercialisation. L'équipe de projet entreprendra le plus grand effort de séquençage des agents pathogènes des forêts du monde, contribuant ainsi à combler des lacunes dans notre compréhension de ces menaces.
Un volet GE(3)LS intégré aidera à mieux comprendre la commercialisation de ces outils et examinera des enjeux liés aux politiques des pouvoirs publics et à l'acceptation sociale de l'utilisation des technologies de la génomique dans le cadre actuel de l'aménagement forestier.
Directeurs de projet :                  Leonard Foster et Stephen Pernal   
Centre de génomique responsable :       Génome Colombie-Britannique        

A la rescousse des populations d'abeilles en danger. Les abeilles jouent un rôle important en agriculture en tant que pollinisateurs des cultures. Cette contribution est évaluée à plus de 2 milliards de dollars au Canada et à 15 milliards de dollars aux Etats-Unis. Au cours des quelques dernières années, les apiculteurs nord-américains ont perdu des colonies à un rythme alarmant - environ trois fois la moyenne historique. Ces pertes de colonies s'expliquent en grande partie par des maladies infectieuses qui ne touchent que les abeilles. Même s'il est possible de maîtriser certaines de ces maladies à l'aide de pesticides, un grand nombre des bactéries, des virus, des champignons et des acariens finissent par tolérer ces produits chimiques. En outre, le public accepte moins les résidus chimiques dans ses aliments. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs mettent au point de nouveaux outils pour cibler les abeilles qui résistent aux maladies, de même que de nouveaux traitements adaptés aux agents pathogènes qui les affectent. Il s'agit de la première mesure prise par l'ensemble de l'industrie pour enrayer le déclin des abeilles domestiques. Une mise en oeuvre fructueuse aura des retombées de plus de 200 millions de dollars annuellement en raison de l'augmentation du nombre d'abeilles pour la pollinisation et de la production de miel. Les consommateurs bénéficieront également d'une meilleure sécurité alimentaire.
Des économistes collaborent avec des biologistes et des apiculteurs à l'estimation de la viabilité économique des nouveaux outils, de même qu'à l'élaboration de pratiques exemplaires pour les intégrer aux méthodes traditionnelles.
Directeurs de projet :                  Lindsay Eltis et William Mohn      
Centre de génomique responsable :       Génome Colombie-Britannique        

Vers une nouvelle gamme de bioproduits issus de la biomasse forestière. L'industrie des produits forestiers est l'un des secteurs qui contribuent le plus au PIB du Canada, mais son rôle a perdu de l'importance en raison de la concurrence accrue, des exigences des consommateurs qui réclament des produits de meilleure qualité et des intérêts d'intervenants pour un meilleur aménagement forestier. Un élément important de la compétitivité suppose une meilleure gestion de la biomasse forestière - une source riche de biocarburants, de matières premières et de produits à base de lignine tels que les résines et les fibres de carbone. Combinés, ces produits pourraient gonfler le PIB de plus de 1 milliard de dollars. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs examinent les microorganismes trouvés dans le sol qui dégradent naturellement la biomasse. La mise à profit du potentiel de la biomasse forestière mènera à de meilleures pratiques d'aménagement forestier et améliorera les aspects économiques des produits à base de lignine.
Pour favoriser une utilisation élargie de ces innovations, un volet GE(3)LS intégré porte sur les grands enjeux technologiques, commerciaux, organisationnels, environnementaux et sociétaux.
Directeurs de projet :                  Carl Douglas et Shawn Mansfield    
Centre de génomique responsable :       Génome Colombie-Britannique        

Une énergie propre en provenance du peuplier. Bien que le gouvernement du Canada ait récemment exigé que l'essence contienne cinq pour cent de carburants renouvelables, la production actuelle, presque exclusivement issue de résidus agricoles, ne pourra produire le volume exigé. Il faudra donc mettre au point de nouvelles matières premières pour la production de biocarburants, dont la majorité devrait provenir des plantes ligneuses et des arbres. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs étudient les fondements génétiques de la croissance des arbres de même que les caractéristiques associées à l'utilité pour les biocarburants de deux espèces de peuplier. Les chercheurs veulent mettre au point des arbres à révolution courte et à croissance rapide qui peuvent pousser dans divers climats au Canada et qui peuvent être immédiatement transformés en éthanol, tout en réduisant un minimum l'empreinte écologique.
Des chercheurs spécialistes des sciences sociales collaborent avec les chercheurs scientifiques à l'examen des enjeux sociaux et économiques que fait naître la création de programmes de sélection en vue de plantations de peupliers à révolution courte.
Directeurs de projet :                  Sally Aitken et Andreas Hamann     
Centre de génomique responsable :       Génome Colombie-Britannique        

Adaptation aux changements climatiques. Les changements climatiques sont cause de discordance entre la génétique naturelle des arbres et les lieux où ils poussent. Des semis autrefois bien adaptés à une région donnée sont maintenant mal adaptés à leur environnement en raison des changements climatiques. Au cours de la dernière décennie, cette mésadaptation entraîne davantage de pertes en raison des ravageurs tels que le dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique et le dépérissement de la cime des épinettes en Alberta. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs appliqueront les technologies de pointe de la génomique, de même que l'analyse géospatiale et la modélisation climatique à deux des arbres les plus importants de l'Ouest canadien - le pin tordu latifolié et l'épinette. Tous les ans, on récolte du bois pour une valeur d'environ 10 milliards de dollars dans ces provinces. On s'attend à une diminution du volume de ces récoltes de 35 % au cours du présent siècle.
Les chercheurs effectuent le séquençage des semis pour mieux comprendre les gènes qui interviennent dans l'adaptation aux conditions climatiques locales. Grâce à leurs résultats, il deviendra possible de planter les bons arbres dans les bonnes régions climatiques, d'améliorer la santé à long terme des forêts et d'assurer des avantages économiques qui se chiffreront en centaines de millions de dollars annuellement. Divers intervenants ont été invités à participer pour mieux comprendre les enjeux socioéconomiques en cause, ce qui devrait mener à des recommandations stratégiques pour un meilleur aménagement des forêts.
Directeurs de projet :        Michael Taylor, Marco Marra et David Malkin  
Centres de génomique          Génome Colombie-Britannique et Institut de   
responsables :                génomique de l'Ontario                       

Compréhension du cancer du cerveau chez l'enfant. Le cancer du cerveau est la principale cause de décès pédiatriques liés au cancer. Les enfants qui survivent ont une qualité de vie très amoindrie en raison des traitements dévastateurs utilisés pour lutter contre la maladie. Il s'ensuit un très lourd fardeau de souffrances pour ces enfants et leurs familles, et des coûts économiques qui dépassent 100 millions de dollars annuellement pour le système de santé. Des études indiquent que les enfants dont le pronostic est bon sont souvent traités avec excès et qu'on pourrait leur épargner des complications si l'on réduisait la quantité de traitements reçus. En même temps, les enfants dont le pronostic est mauvais sont souvent soumis à des traitements douloureux qui peuvent, en réalité, être futiles. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs recourent à des méthodes pangénomiques pour étudier les médulloblastomes, la forme la plus courante de cancer du cerveau chez les enfants, afin de mettre au point des marqueurs qui permettront de classer avec plus d'exactitude les tumeurs en vue des traitements. Les chercheurs examinent en outre les changements génétiques qui peuvent révéler des facteurs de risque qui prédisposeraient les enfants à ce type de cancer.
En établissant le fondement génétique du cancer du cerveau, l'équipe de recherche travaille également avec les familles pour déterminer les risques additionnels qu'elles sont prêtes à prendre pour réduire la thérapie et ainsi améliorer la qualité de vie des enfants. On s'attend à ce que les résultats des recherches mènent à de nouveaux traitements plus efficaces des cancers du cerveau chez les enfants, de façon à améliorer la qualité de vie des enfants atteints de cette maladie dévastatrice.
Directeurs de projet :             Graham Plastow, John Harding et Bob Kemp
Centre de génomique responsable :  Génome Alberta                          

Maintien d'une production porcine saine et plus rentable. Grâce à la cartographie du génome du porc, les chercheurs ont maintenant la possibilité d'appliquer des outils basés sur la génomique dans l'industrie porcine. Des outils semblables ont déjà révolutionné l'industrie laitière, ce qui s'est traduit par des profits annuels de plus de 180 millions de dollars pour le Canada. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs recourent à la génomique pour réduire l'incidence de deux des maladies les plus courantes en production commerciale de porc : les maladies associées au circovirus porcin et le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc. Les chercheurs étudient les mécanismes qui rendent des porcs génétiquement moins susceptibles d'être atteints de ces maladies, fournissant ainsi d'importants nouveaux outils de diagnostic aux sélectionneurs et contribuant à une meilleure compréhension des mécanismes de lutte contre les maladies. Ces travaux mèneront à de nouvelles stratégies de lutte contre les maladies, à de nouveaux médicaments, à de meilleurs vaccins, à une chaîne alimentaire plus sûre par la réduction de l'utilisation des antibiotiques.
Les chercheurs étudient également les perceptions du public au sujet de l'utilisation des technologies de la génomique pour prévenir les maladies dans la production porcine.
Directeurs de projet :             Stephen Moore et Stephen Miller         
Centre de génomique responsable :  Génome Alberta                          

Amélioration du cheptel bovin au Canada. L'industrie bovine et l'industrie laitière comptent pour plus de 40 milliards de dollars dans l'économie canadienne annuellement. On s'attend à ce que la demande mondiale de protéines animales double d'ici 2050 et les éleveurs de bétail qui voudront répondre à la demande devront faire appel à l'amélioration génétique. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs canadiens ont directement participé à une grande entreprise internationale de séquençage du génome bovin. Ils sont maintenant à l'avant-scène de la mise au point de techniques de sélection en génomique pour améliorer le capital génétique du bétail. Plus précisément, les chercheurs ciblent des caractéristiques difficiles à améliorer par des moyens traditionnels. Ils sont à mettre au point des tests peu coûteux pour connaître tout le génome d'un animal à partir d'un nombre assez restreint de marqueurs génétiques, ce qui procurera des renseignements utiles sur la valeur de reproduction dès un très jeune âge. Les sélectionneurs en profiteront immédiatement, la traçabilité des produits sera améliorée et on jettera les bases de la prochaine génération des technologies qui viseront une production écologiquement durable. On estime que cette recherche assurera des avantages qui dépasseront 300 millions de dollars au cours des dix prochaines années.
Les chercheurs étudient également les perceptions du public au sujet de l'utilisation des technologies de la génomique pour améliorer les caractéristiques du bétail.
Directeurs de projet :             Curtis J. Pozniak et Pierre Hucl        
Centre de génomique responsable :  Génome Prairie                          

Maintien du grenier du Canada. Le blé est une importante culture au Canada, qui produit plus de 11 milliards de dollars annuellement en aliments à valeur ajoutée. Les programmes actuels de sélection utilisent certains outils de la génomique, mais le plein potentiel de cette science n'est pas encore exploité. De nouvelles percées en séquençage permettent aux chercheurs de caractériser les gènes à leur niveau le plus fondamental : celui de la séquence de l'ADN. C'est cette séquence qui détient la clé de l'amélioration de taux de gain génétique dans le blé. Fait remarquable à signaler, le génome du blé est cinq fois la taille du génome humain et le Consortium international sur le séquençage du génome du blé coordonne actuellement cette tâche de séquençage. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs canadiens jouent un rôle clé dans ce consortium et séquencent le chromosome 6D qui, en soi, est plus grand que le génome du riz. En collaboration avec ses partenaires internationaux, le Canada identifie les gènes que les sélectionneurs de blé peuvent utiliser pour créer la prochaine génération de cultivars du blé.

Des chercheurs GEL(3)S examinent le rôle des partenariats public-privé en génomique du blé et en recherche sur la sélection et recommanderont des stratégies pour maximiser le rendement du capital investi. Ces recherches sont particulièrement opportunes étant donné l'investissement privé de plus en plus grand en génomique du blé et en amélioration génétique de cette culture.
Directeur de projet :              Mehrdad Hajibabaei                      
Centre de génomique responsable :  Institut de génomique de l'Ontario      

Système d'alerte rapide. Le Canada est un chef de file international reconnu en biosurveillance, soit l'analyse de la diversité biologique des plantes et des animaux dans une région donnée. La biosurveillance permet aux chercheurs d'instaurer des systèmes d'alerte rapide qui nous avertissent des stress subis par l'environnement avant qu'il n'y ait disparition catastrophique d'un habitat. Une équipe de chercheurs précédemment financée par Génome Canada a mis au point la nouvelle génération des outils de séquençage pour l'analyse génomique d'échantillons de biosurveillance et l'évaluation approfondie de la santé des écosystèmes. Les chercheurs canadiens utilisent maintenant ces outils en contexte réel, soit dans le parc national Wood Buffalo, menacé par l'empiètement du développement industriel. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs utiliseront les technologies de pointe de séquençage de l'ADN, de même que l'analyse informatique d'avant-garde pour créer une approche révolutionnaire de biosurveillance, à l'aide de données de tout l'écosystème. On réduira ainsi les coûts d'échantillonnage, tout en augmentant les données provenant de ces échantillons. Le projet a déjà obtenu le soutien de grandes sociétés, ce qui ouvre la porte à d'importantes possibilités de commercialisation.
Les directeurs de projet travaillent en étroite collaboration avec des intervenants, dont des groupes de protection de l'environnement, l'industrie, le gouvernement, les Premières nations et les Métis. Un site Web perfectionné permet aux utilisateurs finaux de personnaliser l'information et d'obtenir des résumés enrichis de la santé de l'environnement.
Directeurs de projet :             Colin McKerlie et Steve Brown           
Centre de génomique responsable :  Institut de génomique de l'Ontario      

Compréhension de la fonction et de la dysfonction de nos gènes. La compréhension de la fonction des gènes et de leur rôle dans la maladie est l'un des grands défis de la science biomédicale et de la santé humaine. Pour ce, il faut comprendre leur fonction normale et ce qui se produit lorsqu'ils cessent de bien fonctionner. Comme on ne peut le faire en recourant aux humains, les chercheurs utilisent des souris qui possèdent 99 % des gènes codants des humains. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs canadiens participent à un ambitieux projet international qui vise à comprendre la fonction de chacun de nos 20 000 gènes. Par l'étude des problèmes de développement et des maladies dans 280 modèles murins qui chacun auront un gène anormal ou muté différent, les chercheurs détermineront l'effet de chaque mutation. Ils détermineront ainsi si le gène ou la protéine produite pourrait être une cible de médicament ou utilisée pour diagnostiquer la maladie. Le potentiel commercial de ces travaux est énorme - 34 des 100 médicaments les plus vendus aux Etats-Unis sont issus de ce type de recherche à l'aide de modèles murins. Les découvertes de ce projet financé par Génome Canada alimenteront le pipeline biopharmaceutique canadien et feront du génome humain non plus une simple liste de gènes, mais un plan directeur vivant.
Une équipe GE(3)Ls se penchera en même temps sur les enjeux éthiques et juridiques de ce type de recherche. Une partie des travaux portera sur les pratiques exemplaires et les politiques à adopter pour améliorer les collaborations internationales entre les chercheurs et ainsi bonifier le processus de découverte de médicaments.
Directeurs de projet :             Sachdev Sidhu et Charles Boone          
Centre de génomique responsable :  Institut de génomique de l'Ontario      

Le cancer dans la mire. Au cours de la dernière décennie, des anticorps humains se sont révélé des candidats très prometteurs pour la lutte contre le cancer et d'autres grandes maladies. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs utilisent une technologie d'avant-garde pour mettre au point des anticorps qui ciblent des protéines associées au cancer. Des chercheurs du Toronto Recombinant Antibody Technology Centre travaillent en collaboration avec ceux du programme de thérapies sélectives de l'Ontario Institute for Cancer Research afin de mettre au point un programme de production à grande échelle d'anticorps. Ce projet aura des répercussions importantes sur la recherche fondamentale en biologie du cancer, multipliera les possibilités de thérapies anticancéreuses et créera des débouchés commerciaux.
Les chercheurs examinent également les répercussions éthiques de la production à grande échelle d'anticorps. Ces questions sont en particulier étudiées dans le contexte de la justice distributive - le partage équitable de rares ressources entre tous les groupes socioéconomiques.
Directeurs de projet :             B. Franz Lang et Mohamed Hijri          
Centre de génomique responsable :  Génome Québec                           

Assainissement des sites pollués. Les activités minières, l'extraction pétrolière et gazière, l'agriculture et les procédés industriels peuvent tous contaminer le sol, créant ainsi un problème considérable partout dans le monde. On s'efforce actuellement de réduire la production des polluants industriels et agricoles à leur source, mais cela ne résout pas le problème des anciens sites immenses contenant des traces de métaux qui peuvent rester dans le sol pendant des millénaires. Génome Canada finance des travaux de recherche sur la phytoremédiation - une nouvelle biotechnologie prometteuse qui utilise les plantes pour dépolluer le sol. Une partie de la recherche consistera à séquencer le génome de microbes choisis qui sont les plus efficaces dans la détoxication du sol, et d'importantes nouvelles données deviendront du domaine public.
Les services d'assainissement représentent un marché de plus de 30 milliards de dollars au Canada et ce secteur a pris de l'expansion tous les ans au cours des dix dernières années. Le projet procurera donc d'importants avantages économiques au Canada, assainira le sol et l'environnement. L'équipe du projet créera également une méthodologie étape par étape utile dans les évaluations de la viabilité de la remise en état de sites, notamment une trousse à outils pour les conseils d'administration et des lignes directrices juridiques à l'intention des gouvernements et des entreprises.
Directeurs de projet :                  John MacKay et Jörg Bohlmann       
                                        Génome Québec et Génome Colombie-  
Centres de génomique responsables :     Britannique                        

Coup de pouce à l'industrie forestière. La part des produits forestiers dans le PIB du Canada s'élève à environ 28 milliards de dollars et les épinettes représentent presque 60 % de tous les semis plantés annuellement. Génome Canada mise sur une décennie de recherches novatrices en génomique de l'épinette et finance l'élaboration de technologies de marqueurs pour identifier les semis dont la croissance et les caractéristiques ligneuses sont supérieures ou résistent mieux aux insectes. Les chercheurs mettront au point des systèmes de marqueurs génétiques et des biomarqueurs et les appliqueront aux programmes canadiens de foresterie. On estime qu'en appliquant la "sélection assistée des marqueurs" (SAM) à 20 % seulement des plantations canadiennes d'épinettes, le rendement en bois pourrait augmenter de 1,5 million de mètres cubes par année, faisant ainsi augmenter le PIB de 300 millions de dollars. L'utilisation de méthodes telles que la SAM permettrait également de concentrer la production de bois sur une superficie moindre, ce qui donnerait la possibilité de réserver davantage de forêts à la conservation. A long terme, ces méthodes accroîtront également la compétitivité du secteur forestier canadien en améliorant le rendement et la valeur de ses produits. Les membres de l'équipe mèneront des analyses d'impact des instruments économiques, socioéconomiques, juridiques et stratégiques qui pourraient influencer l'utilisation de la SAM dans les provinces. Le projet aidera en outre à créer des emplois de grande valeur dans les collectivités rurales en diversifiant le pipeline des "bioproduits".
Directeurs de projet :             Christopher McMaster et Conrad Fernandez
Centre de génomique responsable :  Génome Atlantique                       

Compréhension de la cause des maladies génétiques. Un Canadien sur douze est atteint d'une "maladie orpheline". La découverte d'un traitement efficace de ces maladies est souvent compliquée par une compréhension scientifique insuffisante de la maladie, l'attribution limitée des ressources à l'étude de ces dernières et le coût de la mise au point de nouveaux médicaments. Même si, individuellement, elles sont rares, ces maladies ont un effet cumulatif socioéconomique et sanitaire sur trois millions de Canadiens. La découverte de gènes offre maintenant un nouvel espoir de nouvelles thérapies. Misant sur le succès remporté par l'Initiative de génétique médicale et de génomique de la région de l'Atlantique, des chercheurs mettent au point de nouvelles thérapies pour les patients atteints de maladies orphelines, en moins de temps et à moindre coût. Grâce au financement de Génome Canada, des chercheurs s'emploient à découvrir les gènes responsables de ces maladies, à trouver des cibles thérapeutiques et à identifier de petites molécules et pistes pour la mise au point de médicaments qui pourraient atténuer l'impact de ces maladies. Les chercheurs se concentrent également sur l'utilisation ou la conversion de médicaments existants afin de répondre plus rapidement à des besoins médicaux qui demeurent irrésolus.

Dans le cadre de leurs travaux, les chercheurs examinent les enjeux éthiques auxquels font face les patients atteints de maladies orphelines, y compris l'évaluation de modèles réglementaires internationaux pour les médicaments orphelins et les besoins des patients individuels.

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