Maintenant que les consommateurs sont rassurés par la baisse des taux, les propriétaires aspirant à acquérir une propriété récréative confirmeront leurs projets d'achat, prévoit Royal LePage
TORONTO, le 14 nov. 2024 /CNW/ - Selon le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver de Royal LePage publié aujourd'hui, le prix des propriétés dans les régions de ski populaires du Canada1 est resté essentiellement stable au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à la même période de 2023. À l'échelle nationale, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a connu une baisse modeste de 0,4 % par rapport à la même période l'an dernier pour s'établir à 948 800 $. Ce segment du marché en particulier suit les tendances observées sur les marchés urbains d'un bout à l'autre du pays qui, quant à eux, ont enregistré une stagnation de l'activité d'achat et de vente dans un contexte de coûts d'emprunt plus élevés. L'activité et les prix devraient reprendre de la vigueur en 2025, les conditions de prêt continuant à s'améliorer.
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1 Royal LePage a compilé et analysé les données sur les prix médians et les ventes à proximité de 18 régions de ski populaires du Canada pour les périodes allant du 1er janvier au 30 septembre 2024 et du 1er janvier au 30 septembre 2023. Les données ont été obtenues auprès des agences et des chambres immobilières locales dans chacune des régions considérées. Les données sur les prix de 2023 peuvent varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2023 en raison de la mise à jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières locales et de la modification de la période étudiée. |
« À l'instar du marché immobilier urbain, l'activité de vente dans les régions récréatives du Canada a fait du surplace au cours de l'année écoulée. Le délai de vente d'une propriété a été plus long que la normale au cours de l'année écoulée. Pourtant, les prix des résidences récréatives sont restés stables, car la faiblesse de l'offre a compensé l'atonie de la demande des acheteurs », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Cela témoigne de la résilience du segment des résidences de loisirs d'hiver, même sous la pression des taux d'intérêt élevés de 2023-2024, qui ont incité de nombreux acheteurs de tous les secteurs du marché à renoncer à leurs projets d'achat. »
« Pour la plupart des gens, une propriété récréative est un "plus" et non une "nécessité". C'est pourquoi plusieurs acheteurs à la recherche de ce type de propriété font preuve de patience et attendent la bonne propriété ou une baisse suffisante des taux pour leur redonner confiance dans l'économie. Maintenant que quatre baisses successives de taux ont été appliquées et que d'autres devraient suivre, nous nous attendons à un regain d'activité. Tout comme dans les marchés urbains, le fait que le prix des propriétés reste stable et que les coûts d'emprunt sont à la baisse, les acheteurs de propriétés récréatives profitent d'une conjoncture intéressante. »
Les caractéristiques des marchés récréatifs d'hiver varient d'une région à l'autre du pays. Même si les ventes de propriétés ont diminué en Ontario, en Alberta et dans la plupart des régions de ski de la Colombie-Britannique, elles ont augmenté par rapport à la même période l'an dernier dans une majorité de marchés de la Belle Province.
Deux tiers (69 %) des spécialistes en propriétés récréatives de Royal LePage du pays ont fait état de la stabilité de la demande pour des propriétés récréatives dans leurs régions respectives et d'une augmentation du nombre de propriétés sur le marché (63 %) par rapport à 2023. Soixante-quinze pour cent d'entre eux ont observé une augmentation du nombre moyen de jours sur le marché.
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski récréatives du Canada augmentera de 7,5 % au cours des 12 prochains mois pour atteindre 1 019 960 $. Cette prévision repose sur l'hypothèse que les taux d'intérêt continueront de baisser au cours de la première moitié de 2025, ce qui incitera les acheteurs à revenir sur le marché à mesure que la confiance des consommateurs s'améliorera.
« Même si une partie des acheteurs de propriétés récréatives ne se tournent pas vers les méthodes de financement courantes, parce qu'ils achètent au comptant ou qu'ils utilisent les fonds propres de leur résidence principale, plusieurs utilisent la trajectoire des taux d'intérêt comme un indicateur pour évaluer la santé de l'économie et décider s'ils doivent ou non se lancer dans l'achat de la maison de vacances de leurs rêves, mentionne M. Soper. Comme on s'attend à ce que la Banque du Canada réduise encore son taux de financement à un jour au cours des prochains mois, les consommateurs se sentiront de plus en plus convaincus de l'idée d'acheter un chalet d'hiver ou un chalet de montagne. Cela exercera une pression à la hausse sur les prix, en particulier dans les marchés où l'offre est limitée. »
La baisse des taux d'intérêt ne suscite que peu de réactions de la part des acheteurs de propriétés récréatives
En juin 2024, la Banque du Canada a abaissé le taux cible du financement à un jour de 25 points de base pour le ramener à 4,75 %, marquant ainsi la fin d'un sommet en deux décennies. Depuis, la Banque a appliqué trois autres baisses et ce taux a atteint 3,75 % pour la première fois en deux ans.2
Malgré les réductions tant attendues des coûts d'emprunt, la réaction à la baisse des taux d'intérêt a été modeste dans le segment des propriétés récréatives. Interrogés quant à l'impact de la baisse des taux d'intérêt sur la demande immobilière dans leur région au cours des derniers mois, 75 % des spécialistes en propriétés récréatives de Royal LePage ont indiqué une demande semblable sur leurs marchés respectifs, tandis que 19 % ont indiqué une demande plus importante.
« Bien que les propriétaires de propriétés récréatives soient moins susceptibles d'avoir un paiement hypothécaire mensuel par rapport aux propriétaires des villes, l'impact des taux élevés de ces deux dernières années ne les a pas laissés indemnes. De nombreux acheteurs de chalets ont une hypothèque sur leur résidence principale, ce qui fait que certains sont à court d'argent et hésitent à se lancer dans l'achat d'une maison de loisirs. Dans certains cas, les propriétaires et les investisseurs ont dû réduire la taille de leur maison de vacances ou s'en défaire. À une époque où les locations de courte durée font l'objet de mesures réglementaires de plus en plus strictes, louer sa propriété d'hiver pour compenser les dépenses n'est plus une solution aussi simple qu'auparavant », a déclaré M. Soper.
« Avec la baisse des taux, nous prévoyons que les acheteurs qui ont attendu en marge du marché commenceront à reprendre leur sérieux dès que la concurrence sur le marché s'intensifiera. »
La Banque du Canada devrait à nouveau réduire son taux directeur lors de sa prochaine annonce le 11 décembre.
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2 La Banque du Canada procède à une réduction massive de 50 points de base de son taux de financement à un jour, Royal LePage, october 2024 |
La mise à jour de l'impôt sur les gains en capital a provoqué de l'agitation dans les régions de villégiature
Dans son budget fédéral 2024, publié le 16 avril, le gouvernement canadien a annoncé qu'il mettrait à jour sa politique en matière d'impôt sur les gains en capital, augmentant le taux d'inclusion des gains en capital réalisés annuellement au-delà de 250?000 $ d'une demie aux deux tiers. Ce changement est entré en vigueur le 25 juin dernier.3
L'impôt sur les gains en capital s'applique à la vente de résidences secondaires, ce qui inclut les propriétés récréatives. Lors de sa mise en oeuvre, la nouvelle loi a suscité plusieurs questions de la part des propriétaires existants et de ceux dont les propriétés sont actuellement à vendre. Plus du tiers (38 %) des spécialistes en propriétés récréatives de Royal LePage ont signalé une augmentation des demandes d'information de la part de leurs clients au moment de l'annonce de la modification de l'impôt sur les gains en capital.
« Entre le moment où les changements concernant les gains en capital ont été annoncés et celui où ils sont officiellement entrés en vigueur, les Canadiens n'ont pas eu beaucoup de temps pour réagir. Afin d'échapper à l'augmentation du taux d'inclusion, il aurait été difficile pour les propriétaires d'inscrire, de vendre et de conclure la vente d'une propriété avant le 25 juin. En raison de la mise à jour de la loi fiscale, certains vendeurs se sont précipités, espérant une vente rapide, rapporte M. Soper. « Le changement fiscal aura un impact important sur le segment des investisseurs au Canada, tant dans les zones urbaines que dans les zones de loisirs du pays. Contrairement aux efforts déployés par le gouvernement pour créer une offre de logements indispensables pour le tiers des Canadiens qui louent actuellement, les révisions de la loi fiscale découragent l'investissement entrepreneurial dans le logement ».
À ce jour, bien que la mesure ait été annoncée et que des propositions législatives aient été déposées, la réglementation finale n'a pas encore été adoptée. De nombreux analystes et acteurs du marché immobilier restent attentifs aux développements de ce dossier, surtout dans un contexte où de futures élections fédérales pourraient changer la donne.
Les événements climatiques fréquents deviennent une menace importante
Les effets des changements climatiques continuent d'avoir une incidence sur les pays du monde entier, y compris le Canada.
Cet été, plusieurs villes canadiennes ont été touchées par des phénomènes météorologiques extrêmes. Le 17 juillet, dans le centre-ville de Toronto, une pluie torrentielle soudaine a inondé les principaux axes routiers et privé d'électricité des milliers de personnes. À Calgary, moins d'un mois plus tard, soit le 5 août, une tempête de grêle de la taille d'une balle de baseball a causé des pertes assurées de 2,8 milliards de dollars, le deuxième événement urbain le plus coûteux de l'histoire du Canada.4 Le 9 août, Montréal a connu une accumulation de pluie record en une seule journée et les inondations qui ont suivi. Selon la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui regroupe 82 municipalités de la région, le nombre de propriétés situées en zone inondable dans le Grand Montréal a doublé lors des dernières inondations.5
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3 Ce que vous devez savoir sur l'impôt sur les gains en capital en 2024, Royal LePage, juin 2024 |
4 La tempête de grêle à Calgary en août a entraîné des dommages assurés de près de 2,8 milliards $ La tempête de grêle de 2024 à Calgary se classe au deuxième rang des événements assurés les plus coûteux de l'histoire du Canada, Bureau d'assurance du Canada, septembre 2024 |
5 Cadre réglementaire sur les zones inondables : la CMM demande au gouvernement des modifications pour respecter les réalités du Grand Montréal, Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), 30 septembre 2024 |
Les régions récréatives du Canada ne sont pas à l'abri de telles catastrophes. L'augmentation des températures moyennes crée des conditions de plus en plus chaudes et sèches, ce qui rend les forêts plus vulnérables aux incendies. À la mi-juillet, le parc national Jasper, en Alberta, qui fait partie du site du patrimoine mondial des Rocheuses canadiennes de l'UNESCO, a connu le plus grand incendie de forêt depuis un siècle, entraînant la perte de plus de 32?000 hectares de forêt. Déclenché par la foudre, l'incendie a consumé 30 % des structures de la municipalité de Jasper, dont 820 logements,6 ce qui a laissé plusieurs habitants sans abri. Certaines parties du parc demeurent fermées pendant que la communauté travaille à la reconstruction.
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6 Reconstruire après l'incendie : Parcs Canada modifie la politique d'utilisation des terres de la ville de Jasper, gouvernement du Canada, octobre 2024 |
« Les impacts des changements climatiques n'épargnent personne. Les phénomènes météorologiques extrêmes, conséquence directe du réchauffement planétaire, deviennent de plus en plus fréquents et périlleux, et les régions récréatives bien-aimées du Canada sont touchées. Les catastrophes naturelles mises à part, la hausse des températures rend les jours de neige moins fréquents, ce qui accroît la dépendance sur les technologies de production de la neige pour assurer l'exploitation des centres de ski, indique M. Soper. « Cela dit, il convient de noter que les destinations de ski les plus nordiques du Canada connaissent des températures inférieures au point de congélation plus régulières que les villes de villégiature américaines et européennes, ce qui rend la préservation de la neige beaucoup plus fiable. Quoiqu'il en soit, il n'a jamais été aussi important pour les gouvernements de s'engager en faveur de l'action climatique et de mettre en oeuvre des mesures concrètes », conclut M. Soper.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
QUÉBEC
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski populaires de la province de Québec a augmenté de 4,9 % d'une année sur l'autre pour atteindre 521 300 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a diminué de 5,1 % pour s'établir à 370 600 $. Sur le marché récréatif de la province, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 6,0 % au cours des 12 prochains mois.
Mont-Tremblant
(Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la région du Mont-Tremblant a augmenté de 10,8 % comparativement à la même période en 2023 pour atteindre 576 000 $, les ventes enregistrant une hausse de 5,9 %. Le prix médian d'une copropriété dans la région a quant à lui diminué de 13,1 % au cours de la même période pour atteindre 391 000 $. Les ventes dans ce segment du marché ont augmenté de 2,0 %.
« Les demandes d'information pour des propriétés ont bondi en deuxième moitié d'année à Tremblant, à mesure que la Banque du Canada a ajusté son taux directeur à la baisse. Cependant, ce ravivement de l'intérêt ne s'est pas traduit par une augmentation importante des ventes », explique Corina Enoaie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. « La majorité des récentes transactions dans la région concerne des propriétés récréatives plutôt que des investissements. Mont-Tremblant demeure un choix de valeur pour les acheteurs locaux et internationaux, d'autant plus que la région est exemptée de l'interdiction d'achat de propriétés résidentielles par des non-Canadiens. »
Mme Enoaie ajoute que la région de Mont-Tremblant s'est rapidement adaptée à l'émergence des plateformes de location à court terme. En tant que destination touristique de renommée internationale, les règles et restrictions concernant la location ont été établies depuis plusieurs années. Cette réglementation, soigneusement élaborée, vise à préserver la qualité de vie locale tout en permettant aux investisseurs de profiter d'un cadre clair et balisé pour la location de propriétés récréatives.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pistes, le seuil de prix minimal actuel est de 1 400 000 $ pour une maison unifamiliale et d'environ 150 000 $ plus taxes, pour une copropriété (condo-hôtel).
Mme Enoaie remarque par ailleurs une augmentation considérable des ventes de propriétés luxueuses dans les environs du Mont-Tremblant. Concernant l'année à venir, elle s'attend à ce que les prix augmentent de façon constante.
Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région s'appréciera de 8,0 % au cours des 12 prochains mois.
Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, les marchés immobiliers résidentiels à proximité du Mont Saint-Sauveur ont observé un élan positif des ventes et des prix. Dans la région, le prix médian d'une maison unifamiliale a augmenté de 3,4 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 610 000 $. Pendant ce temps, les ventes ont augmenté de 9,3 %. Le prix médian d'une copropriété dans la région a lui aussi enregistré une hausse, grimpant de 17,1 % comparativement aux neuf premiers mois de 2023, pour atteindre 415 000 $; les ventes dans ce segment ont augmenté de 7,6 %.
« La hausse des prix des propriétés unifamiliales dans la région du Mont Saint-Sauveur a été moins forte qu'à pareille date l'an dernier, mais tout de même constante, ce qui démontre que l'attrait envers le marché immobilier des Laurentides n'était pas passager », explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania E.L. « L'inventaire de propriétés s'est amélioré, ce qui a offert une meilleure expérience d'achat aux acheteurs, tandis que les valeurs des propriétés sont demeurées saines, permettant aux propriétaires de maintenir un portefeuille immobilier en croissance. »
Pour expliquer l'appréciation considérable des prix dans le segment de la copropriété, M. Léger s'en remet principalement à une question d'abordabilité.
« Durant la période de taux d'intérêt plus élevés de 2024, certains aspirants acheteurs ont préféré devenir propriétaires d'une copropriété que d'attendre de pouvoir se permettre une maison unifamiliale, surtout que l'écart entre les deux types de propriétés s'est creusé ces dernières années », note-t-il. « Cela dit, cette demande accrue a forcément mis une pression à la hausse sur les prix des copropriétés. Je dirais aussi qu'à la différence des milieux plus urbains, les unités de copropriété à Saint-Sauveur sont bien localisées, près des services et des pistes, ce qui les rend d'autant plus intéressantes. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel est d'environ 800 000 $ pour une maison unifamiliale et de 600 000 $ pour une copropriété.
« Je vois les efforts de la Banque du Canada pour stimuler l'économie d'un bon oeil pour le marché immobilier du nord de Montréal », indique M. Léger. « Je m'attends à un regain additionnel de demande des acheteurs qui profiteront d'un meilleur pouvoir d'achat. Cela contribuera à une ascension modérée des prix », dit-il.
Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.
Val Saint-Côme et Mont Garceau
(Saint-Côme, Saint-Donat)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau a observé une hausse timide de 2,1 % par rapport à la même période en 2023, passant à 446 000 $, alors que les ventes se sont contractées de 12,9 %.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d'environ 400 000 $ pour une maison unifamiliale.
« Les marchés récréatifs d'hiver de Lanaudière sont restés relativement stables en 2024, constate Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Habitations. « Bien que les conditions hypothécaires se soient améliorées, elles n'ont pas créé de mouvement substantiel sur la demande immobilière. Les acheteurs sont devenus plus exigeants et conséquents dans leurs décisions, surtout si le prix affiché de la propriété qui les intéresse n'est pas aligné à la valeur marchande », ajoute-t-il.
Selon M. Fugère, les activités d'exploration minière dans la région pourraient perturber le marché immobilier de villégiature dans les années à venir si elles obtenaient les approbations environnementales nécessaires pour aller de l'avant.
« À l'heure actuelle, les activités d'exploration minière suscitent énormément d'opposition de la part des citoyens, qui se plaignent de pollution sonore causée par les vas-et-viens des camions et les risques d'impacts environnementaux. Déjà, certains déplorent la contamination potentielle de certains plans d'eau et la destruction de certains milieux humides, ce qui pourrait avoir de sérieux impacts pour les propriétaires et pour l'attrait de la région. Il est essentiel que les communautés puissent préserver leur milieu de vie et que les activités minières se fassent dans le respect sans brimer la vie des citoyens. »
À plus court terme, M. Fugère s'attend à une légère augmentation des prix des propriétés en 2025, tandis que les acheteurs et vendeurs continueront de « jouer du coude » dans leurs négociations.
Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées sur les marchés de Val-St-Côme et du Mont Garceau augmentera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois.
Bromont, Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford (Orford et Magog)
Des trois régions analysées dans les Cantons-de-l'est, celle de Bromont a connu la plus forte hausse du prix médian des propriétés unifamiliales, grimpant de 13,8 % entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024, comparativement à la même période en 2023, pour atteindre 718 000 $. Les ventes dans la région ont diminué de 4,0 % dans le segment. De son côté, la région du Mont Orford a enregistré une hausse modérée de 5,7 % comparativement à la même période en 2023 pour atteindre 539 000 $. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à proximité du site skiable du Mont Sutton a quant à lui glissé de 17,9 % d'une année sur l'autre au cours des neuf premiers mois de l'année pour atteindre 575 000 $, soit une baisse de 125 000 $. Les ventes de maisons unifamiliales détachées dans les régions du Mont Orford et du Mont Sutton ont augmenté respectivement de 13,4 % et de 5,0 %.
Au chapitre de la copropriété, le prix médian près du Mont Orford a observé une croissance de 3,2 %, alors qu'il a subi un important déclin de 14,6 % à Bromont d'une année sur l'autre pour atteindre respectivement 320 000 $ et 474 200 $. Les ventes de copropriétés à Mont Orford ont augmenté de 10,7 %, tandis qu'elles ont reculé de 19,4 % à Bromont.
« Dans les marchés récréatifs d'hiver des Cantons-de-l'Est, la demande a fluctué en marge d'une économie incertaine, mais les prix des propriétés sont demeurés à la hausse dans la majorité des secteurs », affirme Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage Au Sommet. « Les premiers acheteurs reviennent doucement sur le marché confiants que les taux d'intérêt continueront à décliner légèrement pour faire place à une meilleure abordabilité immobilière. Les délais de vente s'étaient allongés jusqu'à maintenant, mais les dernières annonces de la Banque du Canada concernant son taux directeur sont encourageantes et l'activité devrait s'accélérer en ce quatrième et dernier trimestre de l'année. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal actuel est d'environ 950 000 $ pour une maison unifamiliale à Bromont, tandis qu'il se situe à 800 000 $ au Mont Orford et au Mont Sutton. Une copropriété sur les pistes commence plutôt à un prix de 450 000 $ à Orford et à partir de 550 000 $ à Bromont.
Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées augmentera de 7,0 % à Bromont, 5,0 % au Mont Sutton et de 4,0 % au Mont Orford au cours des 12 prochains mois.
Mont Sainte-Anne
(Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)
Dans la région du Mont Sainte-Anne, le prix médian d'une maison unifamiliale a bondi de 13,6 % d'une année sur l'autre pour atteindre 335 000 $; les ventes dans ce segment affichant une hausse de 43,0 %. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a pour sa part diminué de 12,5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 220 000 $. Les ventes de copropriétés dans cette région ont suivi les prix, déclinant de 18,3 % au cours de la même période.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes, le prix d'entrée de gamme atteint environ 530 000 $ pour une maison unifamiliale et près de 400 000 $ pour une copropriété de deux chambres.
Selon Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et vice-présidente chez Royal LePage Inter-Québec, l'offre en baisse de copropriétés permettant la location à court terme est l'une des explications concernant la chute des prix et des ventes dans ce segment du marché.
« De plus en plus de syndicats de copropriété limitent les droits des locataires qui logent dans les locations à court terme du Mont Sainte-Anne », a indiqué Mme Fournier. « Certains vont même jusqu'à interdire les séjours de moins de 30 jours, tandis que d'autres limitent l'accès aux installations communes comme les piscines aux propriétaires occupants, afin d'empêcher que les locataires à court terme dérangent la qualité de vie des autres propriétaires. Ces restrictions contribuent à diminuer l'offre de propriétés de type Airbnb dans la région, ce qui peut avoir une incidence importante sur les ventes et les prix. »
Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées aux abords du Mont Sainte-Anne augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Stoneham/Lac-Beauport
(Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, la région skiable de Stoneham - Lac-Beauport a connu la plus forte hausse du prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la province de Québec, grimpant de 20,9 % d'une année sur l'autre pour atteindre 555 000 $. Les ventes ont par ailleurs augmenté de 14,4 % au cours de la même période.
« Avec un inventaire relativement stable de propriétés à vendre, la région skiable de Stoneham/Lac-Beauport a observé une hausse considérable du prix des résidences unifamiliales cette année », explique Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. « Par ailleurs, la région accueille de plus de plus de professionnels cherchant à s'y établir de façon permanente ce qui contribue à une forte demande immobilière. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal aujourd'hui est d'environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale détachée.
Mme Fournier s'attend à ce que le déclin des taux d'intérêt contribue à une appréciation des prix en 2025, tandis que les consommateurs verront leur pouvoir d'achat grandir.
« Pour une portion relativement importante de la population, plus la capacité financière augmente et plus l'envie de s'en permettre plus croît. D'une part, les acheteurs qui restaient à l'écart y verront l'occasion de reprendre leurs démarches. D'autre part, les propriétaires existants pourraient être tentés de faire une mise à niveau en déménageant dans une propriété qui offre plus d'espace et une meilleure qualité de vie. »
Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.
Massif de Charlevoix (Charlevoix-ouest)
(Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a glissé de 17,9 %, par rapport à l'année précédente, pour atteindre 327 500 $, alors que les ventes ont augmenté de 12,1 % au cours de la même période. Il s'agit d'un important contraste comparativement à la hausse marquée des prix observée en 2023.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal aujourd'hui est d'environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale.
« La période de taux d'intérêt plus élevés a fait reculer les prix dans la région de Charlevoix-ouest alors que les vendeurs s'étaient accrochés à des valeurs marchandes plus élevées de l'ère pandémique », rapporte Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Cela a donné lieu à des ajustements de prix et à plus de négociation entre vendeurs et acheteurs cette année. »
M. Lavoie s'attend toutefois à une période transactionnelle plus dynamique qui donnera lieu à une stabilisation des prix au cours des mois à venir.
Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois.
Mont Grand Fonds (Charlevoix-est)
(La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée, Baie Sainte-Catherine)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de Charlevoix a augmenté de 5,9 %, par rapport à l'année précédente, pour atteindre 250 000 $. Les ventes ont également observé une hausse au cours de la même période, augmentant de 2,2 %.
« Les investissements à venir dans la municipalité de Charlevoix-est devraient stimuler l'activité et les prix des propriétés au cours de l'année à venir », fait remarquer Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Blanc & Noir. « La construction d'un nouvel hôpital, qui contribuera à créer de nouveaux emplois, combiné à des investissements immobiliers dans la région, sont parmi les facteurs de demande immobilière qui contribueront à pousser les prix modérément à la hausse en 2025. »
Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales dans les marchés voisins du Mont Grand Fonds augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
ONTARIO
Sud de la baie Georgienne (Collingwood/Meaford/Thornbury)
Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives du sud de la baie Georgienne pour les neuf premiers mois de l'année a diminué de 4,7 % par rapport à l'année précédente, pour s'établir à 853 000 $. Pendant la même période, le prix médian d'un appartement a diminué de 3,5 % pour s'établir à 627 000 $. Pour ceux qui cherchent à acheter une maison ou un appartement près des pentes ou au pied des montagnes, les prix commencent généralement à 1 500 000 $ et 450 000 $, respectivement. Le nombre total de ventes a diminué de 9,9 % d'une année sur l'autre dans la région.
« Les acheteurs de propriétés de loisirs n'ont pas encore réagi fortement à la baisse des taux d'intérêt. Nous continuons de voir des acheteurs potentiels hésiter, espérant bénéficier de nouvelles réductions des coûts d'emprunt. Par conséquent, comme les nouvelles inscriptions et les activités de vente se maintiennent, nous avons vu les prix des propriétés récréatives continuer à baisser », a déclaré Desmond von Teichman, dirigeant d'agence, Royal LePage Locations North. « Le marché de la location a également ralenti. Les locataires sont très sélectifs quant aux types de propriétés qu'ils souhaitent louer, ce qui a entraîné l'immobilisation de certains logements et la baisse des prix. La plupart des municipalités s'orientant vers un système qui exigera des licences de location à court terme, nous prévoyons qu'à l'avenir, de nombreux baux devront être conclus dans des maisons occupées par leur propriétaire ou à l'extérieur de la région. »
M. Von Teichman a ajouté que le sud de la baie Georgienne n'a pas reçu beaucoup de neige naturelle l'hiver dernier, ce qui signifie que les stations ont dû recourir à la technologie de fabrication de neige pour créer de la poudreuse en plus grande quantité. Les zones situées en dehors des stations, où les consommateurs pratiquent le ski de fond et la motoneige, n'ont pas cet avantage et ont eu plus de mal à maintenir les niveaux de neige pour les visiteurs récréatifs.
« À l'avenir, nous prévoyons que de plus en plus d'acheteurs de maisons se retireront des sentiers battus à mesure que les taux d'intérêt continueront à baisser, ce qui entraînera une augmentation constante des prix des loisirs », a déclaré M. Von Teichman. « Étant donné que les niveaux de logements restent faibles, je prédis qu'un afflux de demande pourrait rapidement exercer une pression à la hausse sur les prix, car les consommateurs se sentent plus confiants dans la trajectoire du marché et cherchent à bénéficier de la baisse des coûts d'emprunt. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans le sud de la baie Georgienne augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
ALBERTA
Canmore
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Canmore a augmenté de 4,4 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1?670?000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 9,8 % pour s'élever à 765?000 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à côté du Canmore Nordic Centre, les prix commencent généralement à 1?000?000 $ et à 750?000 $, respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 3,6 % par rapport à la même période en 2023.
« Canmore continue de revenir à la croissance des volumes de vente et des prix qui prévalait avant la pandémie. Les niveaux d'offre de logements ont progressivement augmenté au cours de l'année écoulée, mais nous sommes encore bien en dessous des moyennes historiques. Cela a contribué à maintenir les prix à la hausse. Le nombre de jours pendant lesquels les inscriptions restent sur le marché a légèrement augmenté l'année dernière, ce qui, avec les récents troubles géopolitiques mondiaux et la période précédant l'élection présidentielle américaine, a contribué à des conditions légèrement plus équilibrées, les consommateurs adoptant une approche attentiste », a déclaré Brad Hawker, directeur associé, Royal LePage Solutions. « De nombreux acheteurs récréatifs et préretraités de ce marché paient comptant et ne sont donc pas trop sensibles aux taux d'intérêt. Dans l'ensemble, les acheteurs de ce marché sont plus que disposés à attendre que la bonne propriété se présente, peu importe les taux d'intérêt. »
La demande de propriétés récréatives à Canmore continue d'être alimentée par les habitants de Calgary, d'Edmonton et d'autres communautés albertaines environnantes, a ajouté M. Hawker. Cependant, après la pandémie, la région reçoit plus d'intérêt de la part de clients situés en Colombie-Britannique, dans les Prairies, en Ontario et jusqu'au Québec. Une grande partie de ces acheteurs sont à la recherche d'une propriété où ils pourront profiter d'une retraite active à proximité des pentes et des installations de plein air.
« Canmore continue d'améliorer ses possibilités de promenade et de rendre la région plus accueillante pour les cyclistes grâce à des initiatives telles que l'abaissement des limites de vitesse et l'amélioration du réseau déjà étendu de pistes cyclables et de sentiers pédestres. Le fait que la communauté soit davantage axée sur les piétons a contribué à encourager de nouveaux projets de location à court terme, car l'accès au centre-ville est plus facile pour les propriétaires et les visiteurs », a déclaré M. Hawker. « Je m'attends à ce que les acheteurs locaux reviennent progressivement sur le marché au cours du premier semestre de l'année prochaine, surtout si les taux d'intérêt baissent de 100 à 125 points de base d'ici le milieu de l'année 2025. La baisse des taux contribuera également à alléger les coûts de possession pour le petit nombre de propriétaires qui disposent d'un financement hypothécaire. En retour, cela pourrait encourager les investisseurs à acheter un autre logement locatif légal de courte durée, car leur capacité d'emprunt s'améliore. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Canmore augmentera de 3,5 % au cours des 12 prochains mois, si les conditions de marché restent équilibrées.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski populaires de la Colombie-Britannique a diminué de 2,6 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1 729 200 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de 2,6 % pour atteindre à 477?500 $. Dans le marché récréatif de la province, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 8,5 % au cours des 12 prochains mois.
Whistler
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Whistler a diminué de 3,0 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 3?569?100 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de 12,4 % pour atteindre 583?600 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 3?000?000 $ et à 500?000 $, respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 25,0 % par rapport à la même période en 2023.
« Dernièrement, le marché de Whistler a connu une baisse de la demande et le nombre de propriétés sur le marché a augmenté, ce qui a fait pencher les conditions du marché en faveur des acheteurs et poussé les prix à la baisse. Même si les chutes de neige ont été moins importantes que les années précédentes, les acheteurs sont toujours attirés par la région pour la longue saison de vélo », mentionne Frank Ingham, courtier immobilier associé, Royal LePage Sussex. « Alors que les récentes modifications du taux d'inclusion de l'impôt sur les gains en capital n'ont pas entraîné une hausse soudaine des transactions sur la plupart des marchés, Whistler a été une rare exception. Peu après l'annonce, j'ai travaillé avec plusieurs clients qui étaient très motivés à vendre rapidement avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi. L'augmentation du taux d'inclusion des gains en capital a été le catalyseur qui a incité certains clients à vendre leur propriété d'hiver plus tôt que prévu ou à accepter une offre de prix inférieure qui n'avait pas été envisagée auparavant afin d'accélérer une vente. »
Plus tôt cette année, le gouvernement de la Colombie-Britannique a introduit des mesures plus strictes pour les locations à court terme. Par conséquent, aux dires de M. Ingham, la plupart des clients prévoient d'utiliser leur propriété récréative pour eux-mêmes et leur famille, puisque les municipalités ont renforcé l'application des lois sur la location.
« Même si la baisse des taux d'intérêt a donné aux consommateurs une plus grande confiance dans la trajectoire du marché immobilier en général, plusieurs acheteurs continuent de patienter temporairement dans l'attente de nouvelles baisses des taux d'intérêt, souligne M. Ingham. Si une nouvelle baisse est annoncée en décembre, je m'attends à ce que davantage d'acheteurs reviennent sur le marché. Une fois le creux du marché atteint, plusieurs chercheront à devancer une éventuelle flambée des prix au printemps. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Whistler augmentera de 9,0 % au cours des 12 prochains mois, alors que la baisse des taux d'intérêt encouragera les acheteurs à réintégrer le marché.
Invermere
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives d'Invermere a augmenté de 13,5 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 749?000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 11,4 % pour s'élever à 344?900 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 710?000 $ et à 355?000 $, respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 6,4 % par rapport à la même période en 2023.
« Même si le nombre de propriétés sur le marché d'Invermere est supérieur à celui de 2023, l'offre dans la région reste historiquement basse, ce qui a contribué à la hausse des prix au cours de la dernière année. La robustesse de l'offre a permis aux acheteurs de disposer d'un plus grand choix et d'une plus grande marge de manoeuvre pour négocier. Toutefois, depuis que les taux d'intérêt ont commencé à baisser en juin, nous avons constaté une augmentation progressive de la demande », déclare Barry Benson, dirigeant d'agence, Royal LePage Rockies West Realty. « Compte tenu de notre prix relativement abordable et de notre proximité avec la frontière de l'Alberta, bon nombre de nos clients viennent de Calgary. Au cours des prochains mois, à mesure que le coût d'emprunt diminuera, nous nous attendons à recevoir davantage d'appels de nos voisins de l'est, leur pouvoir d'emprunt augmentant à chaque baisse de taux de la Banque du Canada. »
M. Benson ajoute que les acheteurs de propriétés récréatives d'Invermere aiment avoir la possibilité de louer leur propriété à court terme afin de compenser les coûts de propriété. Comme sur le marché de la revente, l'offre de logements locatifs dans la région a été supérieure à la normale lors du récent sommet des coûts hypothécaires.
« Des taux d'intérêt moins élevés ne feront qu'accroître la pression sur l'offre limitée que nous avons actuellement. Les acheteurs reviennent déjà sur le marché pour devancer de nouvelles hausses de prix, dit M. Benson. Nous prévoyons que cette dynamique s'accélérera à l'approche du printemps. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Invermere augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.
Revelstoke
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Revelstoke a augmenté de 4,9 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 862?500 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de 14,3 % pour s'élever à 802?000 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 5?000?000 $ et à 900?000 $, respectivement. Le nombre de propriétés à proximité des pistes sur le marché de Revelstoke est extrêmement limité. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 1,0 % par rapport à la même période en 2023.
« Même si les taux d'intérêt ont amélioré la capacité d'emprunt des acheteurs, dernièrement, l'activité de vente à Revelstoke est au ralenti. La baisse des coûts hypothécaires n'a pas eu d'impact important sur les transactions, plusieurs acheteurs continuant d'attendre d'autres baisses. Cette situation pourrait changer si les taux diminuent davantage au début de 2025, ce qui pourrait très bien faire grimper le prix des propriétés en raison de l'offre limitée », indique Don Teuton, dirigeant-propriétaire Royal LePage Revelstoke. « La diminution de l'offre de propriétés a contribué à maintenir les prix sur une trajectoire ascendante. Néanmoins, Revelstoke continue d'offrir des propriétés récréatives à un prix plus accessible que d'autres communautés. Un grand nombre de nos clients viennent de la province, et de l'Alberta et de l'Ontario, et cherchent à profiter du terrain montagneux de la région et des possibilités de randonnée et de golf. »
M. Teuton souligne que la demande de logements locatifs est restée stable. Les taux d'intérêt étant désormais en baisse, les propriétaires de logements locatifs ressentent moins la pression exercée par l'augmentation des coûts de possession mensuels, ce qui se traduit par une amélioration du rendement sur le capital investi.
« Je m'attends à ce que la demande de propriétés personnelles et locatives à Revelstoke se maintienne jusqu'en 2025, d'autant plus que les coûts d'emprunt diminuent, soutient M. Teuton. Cependant, cette situation mettra à rude épreuve l'offre de propriétés abordables, puisque la hausse de la demande et l'activité accrue des acheteurs exerceront une pression à la hausse sur les prix. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Revelstoke augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Mount Washington
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de la région de Mount Washington a augmenté de 29,4 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1?100?000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de 1,1 % pour s'élever à 455?000 $7. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 1?000?000 $ et à 392?000 $, respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 6,3 % par rapport à la même période en 2023.
« Alors que peu de maisons changent de mains dans cette région au cours d'une année donnée, nous avons constaté une augmentation significative des prix des maisons avec le lancement de nouveaux projets de construction, en particulier des unités unifamiliales dont le prix de départ est supérieur à 1 million de dollars. Les niveaux d'offre de logements et le nombre de jours sur le marché ont augmenté, ce qui donne plus de choix aux acheteurs de logements », indique Val Wright, courtier immobilier, Royal LePage de Comox Valley. « Sur notre marché, une grande partie des clients continuent d'acheter une propriété pour la louer à court terme. Les restrictions imposées cette année par le gouvernement provincial n'ont pas d'impact sur la région et n'ont donc pas freiné l'activité sur le marché de la location. Lorsque les propriétaires n'utilisent pas leurs propriétés récréatives au mont Washington, la majorité d'entre elles sont louées à court terme. »
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7 Note : Les fluctuations importantes des variations de prix d'une année sur l'autre sont dues à la faiblesse des volumes de vente, typique de la région. |
M. Wright fait remarquer que les changements récemment apportés à l'impôt sur les gains en capital ont incité un certain nombre de clients à poser des questions au sujet de la valeur de leur propriété.
« Même si nous n'avons pas reçu beaucoup de neige l'année dernière, comme toutes les stations de ski de la Colombie-Britannique, les conditions climatiques plus chaudes n'ont pas eu d'impact important sur l'intérêt des acheteurs ici. Les habitants de l'île de Vancouver continuent de représenter la majorité des clients sur notre marché, puisque les amateurs de ski sont attirés vers la région pour les pentes du mont Washington ainsi que les possibilités de loisirs à l'année, ajoute M. Wright. Comme les taux d'intérêt devraient continuer à baisser jusqu'au printemps, ce qui renforcera la confiance des consommateurs dans le marché, nous nous attendons à une légère hausse des prix en 2025, alors que la demande augmentera. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la région de Mount Washington augmentera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.
Sun Peaks
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Sun Peaks a diminué de 30,1 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1?337?500 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de 14,3 % pour s'élever à 360?000 $8. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 1?748?500 $ et à 310?000 $, respectivement. Dans la région, qui se trouve à l'extérieur de Kamloops, en Colombie-Britannique, l'ensemble des ventes étaient en hausse de 13,5 % par rapport à la même période en 2023.
« Même si les taux d'intérêt ont suscité beaucoup d'émois sur le marché en général, les récentes baisses de taux n'ont eu qu'un impact modeste sur le marché de Sun Peaks, du moins pour l'instant. Le nombre de ventes enregistrées en été et au début de l'automne a été plus élevé en 2024 qu'en 2023 et le nombre moyen de jours pendant lesquels une propriété reste sur le marché a légèrement diminué, ce qui indique une demande croissante, même si l'offre reste saine », souligne Kyle Panasuk, courtier immobilier, Royal LePage Westwin Realty. « Malgré cette lenteur, il s'agit d'une amélioration par rapport à l'année dernière, où la hausse des taux d'intérêt avait réduit de moitié le nombre de ventes de propriétés et où le nombre moyen de jours sur le marché avait considérablement augmenté. »
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8 Note : Les fluctuations importantes des variations de prix d'une année sur l'autre sont dues à la faiblesse des volumes de vente, typique de la région. |
M. Panasuk ajoute que la demande des consommateurs est largement alimentée par les acheteurs locaux de la région de Kamloops. Outre les centaines d'hectares de domaines skiables de la région, les acheteurs sont attirés par Sun Peaks pour ses installations de vélo de montagne, de randonnée et de golf.
« Alors que les taux d'intérêt devraient continuer de baisser jusqu'au début de 2025, nous prévoyons que les activités d'achat et de vente augmenteront progressivement à mesure que le pouvoir d'emprunt des consommateurs s'accroîtra », souligne M. Panasuk. « Cette situation exercera une pression à la hausse sur les prix, les consommateurs cherchant à trouver leur propriété récréative pour l'hiver. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Sun Peaks augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois, alors que la baisse des taux d'intérêt renforcera la demande des acheteurs.
Big White
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Big White a diminué de 13,7 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1?510?000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de 22,1 % pour s'établir à 413?000 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à 875?000 $ et à 200?000 $, respectivement. Dans la région, qui se trouve à l'extérieur de Kelowna, en Colombie-Britannique, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 1,4 % par rapport à la même période en 2023.
« Malgré la baisse des taux d'emprunt et l'abondance des logements, nous avons constaté peu de changement dans le nombre de propriétés qui ont changé de mains au cours de la dernière année, ce qui nous indique que les acheteurs ont pris un peu de recul pour évaluer des conditions économiques turbulentes plus larges. Les maisons sont restées plus longtemps sur le marché, ce qui s'est traduit par des réductions de prix pour les acheteurs, tant dans le segment des maisons individuelles que dans celui des appartements », explique Amanda Cormier, courtier immobilier, Royal LePage Kelowna. « Bien que les taux réduits aient contribué à renforcer la confiance des consommateurs dans l'ensemble du marché, ils n'ont pas encore eu d'effet significatif sur l'activité de vente, car la plupart des acheteurs sur notre marché n'ont pas besoin d'un prêt hypothécaire ou utilisent une autre méthode de financement, comme une ligne de crédit sur valeur domiciliaire. »
Mme Cormier ajoute que la région continue d'attirer des investisseurs à la recherche de propriétés à louer, Big White étant exemptée des restrictions provinciales en matière de location à court terme et de l'interdiction d'achat par des étrangers. Les familles locales louent souvent leur propriété pendant les périodes de pointe afin de compenser les coûts de propriété et l'utilisent pour elles-mêmes pendant le reste de la saison.
« Au plus fort de la pandémie de COVID-19, nous avons constaté une augmentation des achats locaux, car moins de familles partaient en vacances à l'étranger. En choisissant de rester dans des communautés comme Big White, ils ont pu travailler à distance et profiter d'un rythme de vie plus lent. Nous nous attendons à ce que cette tendance persiste, car le travail à distance reste la norme dans de nombreux secteurs d'activité », a déclaré M. Cormier. « Avec le coût de l'emprunt qui devrait continuer à baisser dans la première moitié de 2025, cela incitera certains acheteurs à sortir de la ligne de touche, car ils se sentent plus rassurés sur l'économie et cherchent à tirer parti de l'offre de logements disponibles. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée à Big White augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver de Royal LePage
Le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 18 régions de ski populaires. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et analysées par Royal LePage pour 18 régions de ski populaires au Canada pour les périodes allant du 1er janvier au 30 septembre 2024 et du 1er janvier au 30 septembre 2023. Les données ont été obtenues par l'entremise des agences et des chambres immobilières présentes dans chacune des régions étudiées. Les données sur les prix de 2023 peuvent varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2023 en raison de la mise à jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières locales et de la modification de la période étudiée.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 650 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
SOURCE Royal LePage Real Estate Services
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