MONTRÉAL, le 11 nov. 2024 /CNW/ - Le Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375) a tenu une conférence de presse pour annoncer qu'ils avaient loué des salles dans un hôtel dans la région de Montréal et qu'ils étaient prêts à négocier.
« Nous sommes dans une situation de lock-out, car l'employeur ne veut pas négocier, et ce, depuis le 27 septembre. Ils agissent en 'bully' et ne respectent pas notre droit constitutionnel de négocier collectivement. Rien dans cette offre hostile ne reflète les demandes du syndicat. Si l'AEM avait respecté les processus de négociation, on aurait trouvé des solutions et on aurait évité un conflit au port de Montréal », de déclarer Michel Murray, conseiller syndical au SCFP.
Hier, les membres du Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375) ont rejeté, par scrutin secret, à 99,7 % l'offre globale finale présentée par l'Association des employeurs maritimes (AEM) jeudi dernier. La participation était impressionnante : 1086 des 1197 débardeurs ont exercé leur droit de vote.
« Si l'employeur ne répond pas positivement à l'invitation du syndicat de s'asseoir pour négocier, clairement il veut l'intervention du gouvernement fédéral. Ce serait un autre affront aux droits des travailleuses et travailleurs de négocier collectivement », de conclure le porte-parole syndical.
Comptant plus de 141 000 membres au Québec, le SCFP représente le Syndicat des débardeurs du port de Montréal ainsi que les débardeurs des ports de Québec, Trois-Rivières, Sorel et Matane, pour un total d'environ 1550 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l'éducation, les universités, l'énergie, les municipalités, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
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